Monitorage Selective Migration du pigeon ramier en Italie

Auteur : Rinaldo Bucchi

Email: rinaldo.bucchi@hotmail.com

 

 

           

 

 

 

Le Club Italiano del Colombaccio

 

Présente

 

                         Surveillance  selective migration du pigeon ramier

                                    (Monitoraggio Selettivo Migrazione)

 

                                                 Étude sur la migration du pigeon ramier en automne 2018

                                                            Faite par le Club Italiano del Colombaccio

                                                                   WWW.ILCOLOMBACCIO.IT

Prémisse

Nous voici pour la deuxième année consécutive à donner une continuité à MSM (Monitoring Selective Migration), un projet créé pour vérifier, année par année en automne, l’évolution de la migration du pigeon ramier sur une des directrice de migration qui passe audessus de l’Italie.

C’est une bonne chose d’avoir reçu les fiches techniques remplies avec diligence par les chasseurs qui avaient déjà participé à la même initiative l’automne dernier. La ponctualité des enquêtes et le fait que les observations  sont toujours depuis les mêmes lieux confèrent une valeur en plus à notre enquête. En effet, la constance des enquêtes menées en continuité par les mêmes observateurs/chasseurs contribue à rendre M.S.M. satisfaisant dans la science dite citoyenne (ensemble d’activités liées à la recherche scientifique impliquant des simples citoyens).

Une nouveauté de l’enquête “automne 2018” nous a permis cette année le suivie dans des régions non surveillées auparavant, telles que les hauts Apennins de Modène, ainsi que quelques territoires dans le sud d’Italie.

Bien! Ce que nous voulions réaliser est devenu concret. Nous voulons maintenant trouver le moyen de communiquer ces “données ” à la communauté, et surtout à ceux qui gouvernent la chasse en Italie et en Europe.

Dans la société d’aujourdhui qui se nourrit de “communication”, ceux qui ne peuvent pas le faire n’ont pas un avenir radieux!

Surveillance sélective de la migration 2018 ( M.S.M. Monitorage Selectif Migration en italien )

Le premier rapport de M.S.M., en 2017, a été réalisé avec la collaboration de plusieurs chasseurs sélectionnés sur 7 “Secteurs” de surveillance.

La migration du pigeon ramier cette automne à été donc suivie depuis la Vénétie jusqu’aux Abruzzes. Pour surveiller la migration 2018, nous avons sélectionné seulement 5 lignes ou secteurs qui permettent le développement de notre enquête dans un trait intéressant et homogène des Apennins, à peu près entre Mont Cimone au nord et Mont Vettore au sud.

Plus précisément:

– le premier “Secteur”  (Emilie du sud) se situe approximativement entre les Apennins de Modène au sud de Mont Cimone et les montagnes au-dessus de la ville d’Imola, en particulier celles traversées par la vallée du fleuve Santerno;

– Le deuxième Secteur (Romagne Est ) se trouve  entre les vallées du fleuve Lamone, dans la province de Ravenne, et celles du fleuve Montone, dans la province de Forlì-Cesena;

– Le troisième Secteur (Romagne centrale) correspond à une partie de l’Apennin au dessus de la ville Cesena;

– Le quatrième Secteur  (Romagne du Sud et Les Marches du Nord) est concentré depuis la République de Saint-Marino, jusqu’aux Apennins derrière la province de Urbino;

– Le cinquième et dernier Secteur  (Conero sans Les Marches) se trouve derrière le Mont Conero en province de Ancone.

Il est ainsi devenu possible le suivie d’une partie d’Apennins d’environ 250 km. 

La migration 2018 a été caractérisée par des pics migratoires bien définis que nous nous efforcerons d’identifier et d’illustrer à l’aide de graphiques bien appropriés. L’enquête a également révèlé que les cols les plus fréquentés par les pigeons ramiers ont été ceux qui se trouvent à une altitude plus basse qui permet donc une mineure dépense d’énergie aux pigeons ramiers migrants.

Ce phénomène peut également être observé ailleurs, par exemple dans la chaîne pyrénéenne où les Pyrénées atlantiques (les plus basses en hauteur dans le contexte de toute la chaîne de montagnes) sont privilégiées pour les flux migratoires.

La particularité de M.S.M. 2018, c’est l’impossibilité absolue de relever le long du voyage un même vol plus qu’une fois. En effet, aucune chasse traditionelle choisie se trouve allignée aux autres évitant de cette façon de signaler plusieurs fois le même vol.

Adjoint à ce suivie, effectué par une vingtaine de chasseurs compétents et motivés, nous avons également recueilli d’autres nouvelles observations en Vénétie, en Ligurie et même plus au sud d’Italie.

En ce qui concerne le sud de l’Italie, nous réitérons un appel aux chasseurs de pigeons ramiers pour obtenir une  plus forte collaboration. Les grands parc nationaux qui caractérisent ces régions de la péninsule italienne ont certainement de l’hivernage du pigeon ramier et pouvoir donc disposer d’informations sur de telles situations serait très  interessant.

 Voici maintenant la fiche technique utilisée pour réaliser les sondages.

La compilation ponctuelle et compétente de tous les chasseurs a permis de développer un suivi particulier.

               Le profile altimétrique des Apennins

Bien visible dans la section altimétrique des Apennins que le total des secteurs surveillés dans cette étude, entre “Mont Cimone” à nord et “Mont Vettore” à sud, est plus simple à franchir pour les pigeons ramiers car elle se caractérise par des montagnes relativement plus basses que celles des Apennins du Nord et le sont encore plus par rapport aux Apennins Centrales. Les cols plus utilisés par les pigeons ramiers se trouvent donc à une moyenne d’environ 1000 mètres d’altitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

Visible, ici dans la photo au-dessus, la position géographique des Apennins surveillés et attraversés par la veine migratoire qui a son origine sur les côtes septentrionales de l’ex-Yougoslavie et conduit les pigeons ramiers vers les îles de Corse et Sardaigne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La section des Apennins en question est surveillée par 5 groupes d’observateurs pour un total de  22 positions fixes de chasse traditionnelle au pigeon ramier.

1° “Secteur”  du suivi  “Emilie meridionale” formé  par 5 observateurs

Le graphique ici représente bien la tendance du flux migratoire qui s’est développé, du début octobre jusquà la fin de la première dècade de novembre, dans une partie des Apennins entre les cols situés à sud du mont Cimone, en province de Modène, et les montagnes traversées par la vallée du fleuve Santerno qui descend les Apennins près de la ville d’Imola, en province de Bologne.

Maintenant voici les chifres ..…

Pigeons ramiers observés: environ 90.000

Une moyenne pour chaque observatoire de 18.000 pigeons ramiers 

Vols : 583

Une moyenne pour chaque observatoire de 116 vols

Pigeons prélevés : 335

Une moyenne pour chaque chasseur de 67 *

* (il est à noter que la largeur de ce paramètre est assez grande, avec un minimum de 6 pigeons ramiers et un maximum de 141).

Jours consacrés à la chasse (30 + 12 + 12 + 17 + 11) = 82: 5 = 16,4 est la moyenne des jours consacrés à la chasse.

Classes d’âge des pigeons prélevés

Jeune 120 – Immature 85 – Adulte 130

Dans ce groupe la somme des sujets très jeunes et immatures (205) est beaucoup plus élevée que celle des sujets adultes (130)

Classification des vols (V1 de 1 à 10 – V2 de 10 à 50 – V3 de 50 à 100 – V4 de 100 à 300 – V5 audessus de 300) 

V1 – 12 + 20 + 21 + 3 + 29 = 85 donc 14,6%

V2 -72 + 23 + 29 + 32 + 31 = 187 donc 32,1%

V3 -96+ 9+ 7 + 16 + 11 = 139 donc  23,8%

V4 -53+ 9+ 26+ 5 + 10 = 103 donc 17,7%

V5 – 9+ 4+ 14+ 35+ 7 = 69 donc 11.8%

La classe principale des vols a été donc celle des vols formés de 10 à 50 sujets.

En même temps, la somme des classes V2 et V3 représente plus du 50% des vols signalés 

Intéressant de voir que les vols V4 + V5 représentent environ le 29% du total (grands vols en migration).

Horaire des observations: 

Avant 9 heures = 51%; entre  9h.00 et midi  = 39% ; de 12h00 jusqu’au soir = 10% 

La majeure partie de la migration est concentrée dans les premières heures et diminue à demie-journée

Les relevés de l’après-midi sont vraiment marginaux.

Quelques considérations et quelques commentaires …

Le graphique montre qu’un premier important mouvement migratoire a coïncidé avec la fin de la première décade d’octobre. Le pic a été relevé à la fin de la deuxième décade du mois. 

Les journées du 5 au 10 novembre, qui ont toutefois été rapportées par un seul enquêteur ne peuvent pas modifier la tendance du graphique relatif au mois de novembre malgrè que ces journées ont été quand même interessantes.

Le rapport de Mr. Giovanni Fiorino sur les observations effectuées par une de ses connaissances de 2007 à 2017 à Serramazzoni, dans les premières collines au-dessus de Maranello (MO), est particulièrement intéressant. Cette décennie de suivie confirme à la fois autant le nombre de pigeons ramiers observés que le nombre de pigeons ramiers prélevés.

 Plus précisément, nous traitons environ 2 500 pigeons signalés et environ 30 à 40 pigeons capturés en moyenne à chaque saison de chasse.

Les deux nouveaux détecteurs des Hautes Apennins de Modena nous conferment que le passage  des pigeons ramiers dans leur région était une fois  “beaucoup plus important”. 

Un autre aspect remarquable est l’origine des vols qui arrivent à plusieurs reprises dans cette partie des Apennins, en provenant de la zone du “Reggiano”. 

J’ajoute que les extrapolations des données réalisées avec ce  premier “groupe” ne sont pas homogènes: c’est-à-dire que les deux chasses  les plus à sud (dans les provinces de Bologne et de Florence) contribuent à une augmentation importante des moyennes des observations. Comme preuve de cette affirmation, il est important de noter que les trois postes situés plus au nord ont estimé en moyenne environ 5 000 colombes chacun, tandis que les deux chasses situées plus au sud attestent leurs estimations d’environ 35000 pigeons ramiers en migration.

Dans tous les cas, la saison de chasse passée a également été distinguée dans les Apennins de Modène par un nombre estimé de passage migratoire qui a  dépassé  les moyennes de la décennie 2007/2017.

2° “Secteur” du suivi en Romagne centrale formé par 4 observateurs

Pigeons ramiers observés: environ 130.000       une moyenne de 32.500 à poste de chasse

Vols signalés : 981                                                une moyenne de 245 vols à poste de chasse

Pigeons ramiers prélevès: 282                            une moyenne de 70 unités à poste de chasse

Jours consacrés à la chasse (28 + 23 + 26 + 23) = 100: 4 = 25 est le nombre de jours consacrés en moyenne pour la chasse.

Classes d’âge des pigeons ramiers capturés

Jeunes 66 – Immature 71 – Vieux 145

Dans ce groupe d’observateurs, la somme des sujets très jeunes et immatures (137) est presque égale à celle des sujets âgés (145)

Classification des vols (V1 à 10 – V2 de 10 à 50 – V3 de 50 à 100 – V4 de 100 à 300 – V5 à 300) 

V1 -70 + 40 + 85 + 116 + 311 = 311 ègal à 31,7%

V2 -91 + 67 + 119 + 106 = 383 égal à 39.0%

V3 -48 + 35 + 23+ 27 = 133 égal à13,5%

V4 -29 + 24 + 20 + 16 = 89% égal à 9,2%

V5– 8 + 33 + 7 + 17 = 65 égal à 6,6%

La classe de vol principale, même dans ce second “Secteur” d’observateurs a été celle des vols formés de 10 à 50 sujets. La somme des classes V1 et V2 représente plus de 70% des vols signalés. Le couplage V4 + V5, qui somme un 16% (grands vols en migration), est également intéressant.

Horaires de la migration: jusqu’à 9 heures = 49%  entre 9h.00 et 12h.00 = 40% et de midie jusqu’au soir = 11%. La majeure partie de la migration est concentrée dès les premières heures du matin et diminue au milieu de la journée.

Les signalations de l’après-midi sont vraiment marginales.

Quelques considérations, quelques commentaires …

D’après le graphique relatif à la migration vue par ce “Secteur “, c’est évident que le premier et principal pic de migration de la saison  a coïncidé avec la moitié  du mois d’octobre. Le 15 octobre, en fait, les quatre observateurs ont signalé plus de 40.000 pigeons ramiers. Les journées du 20 et du 22 octobre avec un total d’environ 30.000 pigeons ramiers signalés sont également intéressantes. Le mois d’octobre a terminé avec une dernière bonne journée de migration et ensuite même pendans les premières journées de novembre beaucoup de pigeons ramiers ont été signalés.

Les observations de ce groupe sont plutôt homogènes et correspondent exactement au suivi effectué par les deux stations les plus à sud du précédent groupe (celles de la province de Bologne et de Florence). En pratique, les estimations faites sur la migration depuis la vallée du fleuve Santerno (peut-être même un peu plus au nord que cette référence géographique) jusqu’à la vallée du fleuve Montone sont bien compatibles et permettent de voir une certaine empreinte initiale. En fait, une vaste zone d’escale  peut être la base de ce phénomène et peut être identifiée sur les côtes proches du delta du Pô. On sait que le long de la côte nord de l’Adriatique, il existe de vastes zones caractérisées par la présence de grandes forêts. Bosco Nordio (à  nord du fleuve  Po ), puis le Bois de Mesola, les bois et les forêts de pins de la réserve d’Orsi-Mangelli, situés le long de la côte et près de la vallée de Comacchio, le biotope naturel de Punta Alberete et la pinède de San Vitale. Tous ces grands forêts deviennent des dortoirs formidables pour les pigeons ramiers qui les utilisent pour passer la nuit dans une tranquillité absolue et ensuite sortir périodiquement à la recherche de pâturages très variés pendant cette saison. Enfin lorsque les conditions météorologiques sont favorables, ils peuvent reprendre leur voyage vers les territoires d’hivernage.

Un détail remarquable est la partie de migration, maintenant marginale, que l’on peut observer les après-midi. Probablement, les forêts de la côte adriatique et les résidus de l’agriculture comme les chaumes de mais conditionnent fortement cette possibilité en bloquant de grandes quantités d’oiseaux migrateurs pendant des jours et des jours. A cet égard le pourcentage de 89% d’observations faites avant midi ne laisse aucun doute.

3) “Secteur” du suivi en “Romagne centrale” formé par 2 observateurs

Le graphique montre la migration depuis octobre jusqu’à la fin des premiers dix jours de novembre. Un observateur se trouvais sur les premières collines audessus de la ville de Cesena tandisque le deusième se trouvait sur les montagnes de l’Appenin.

Voici maintenant les cifres :

Pigeons ramiers relevés: environ 18.500

Vols total: 524

Pigeons ramiers prélevés: 413

Les journées de chasse sont: (28 + 27) = 55: 2 = 27,5 la moyenne des journées effectuées

Classes de l’age des pigeons ramiers prélevés

Jeune 102 – Immature 175 – Adulte 136

Dans ce groupe d’observation la somme des sujets très jeunes et immatures (277) dépasse beaucoup celle des adultes  (145)

En moyenne chaque jour pour chaque observatoire 9,250

En moyenne pour chaque observatoire 262 

Classification des vols (V1 à 10 – V2 de 11 à 50 – V3 de 51 à 100 – V4 de 101 à 300 – V5 plus de 300)

V1- 54 + 128 = 182 égal à 35%

V2 – 105 + 137 = 242 égal à 46 %

V3- 35 + 46 = 81 égal à 15,4%

V4 – 12+ 7 = 19 égal à 3.6% 

V5- 0+ 0 = 0 

La classe de vol principale, dans ce troisième groupe aussi, est celle des vols V2 de 10 à 50 sujets. 

La somme des classes V1 et V2 représente le 80% des vols observés tandisque la combinaison V3 + V4 est environ le 20%. 

Il est intéressant de noter le manque absolu de vols  composés par plus de 300 unités.

Horaires de la migration : entre 9h.00 = 73% entre 9h.00 et 12h.00 = 13% de 12h jusqu’au soir = 14%

La majeure partie de la migration est concentrée au cours des premières heures et diminue au milieu de la journée. Bien les observations dans les après midi à témoigner que, plus nous descendons vers le Sud le long des cimes des Apennins, certaines situations fondamentales de la migration changent et  nous en discuterons dans quelques paragrafe.

Quelques considérations, quelques commentaires

D’après le graphique relatif aux observations effectuées par ce “Secteur”, c’est bien visible  que la migration avait commencé depuis le 8 octobre et c’est une particularité de cette veine de migration. 

Depuis le  10 jusqu’au 14 octobre , nous avons eu une bonne vague migratoire contenant un pic maximum le 11 octobre, avec environ 2.700 pigeons observés. Le 31 octobre, comme pour le précédent “Secteur “ a était caractérisé de pas mal de signalations ainsi que les premiers jours de novembre (les 5 et 8 du mois).

L’absence d’observation, dans ce groupe, sur la classe de vol V5, c’est-à-dire plus de 300 unités, constitue un détail digne de mention.

Les grandes concentrations de pigeons ramiers en vol de type V5 qui caractérisent les observations de ce groupe à Nord de Romagne et même celui à sud de l’Émilie, ne sont pas également visibles au sud de la vallée du fleuve Montone. Parmi les principaux cours d’eau qui portent les grands vols sur les Apennins c’est certainement le fleuve “Lamone” le plus important. La vallée de ce fleuve commence près de la Pinède San Vitale en province de Ravenna pour atteindre les Hauts Apennins vers la ville de Marradi. Il faut bien dire aussi que les vols qui doivent remonter les côtes depuis l’Adriatique, lorsqu’ils se rapprochent à ce fleuve trouvent devant eux la ville de Ravenne et ne voulant pas la survoler ils commencent à se diriger vers les contreforts Apennins c’est à dire qu’ils s’enfilent donc sur la vallée du Lamone.

Au cours de cette dernière décennie et peut-être même plus, nous observons là une migration en hausse ; si le long du fleuve Montone et au nord de celui-ci, nous pouvons profiter de ces fortes émotions, nous ne pouvons pas dire que la même chose se produit en descendant plus à sud (les résultats de ce “Secteur“ en sont emblématiques).

 Par contre le fait que la migration soit formée par des petits vols ceci facilite sans aucun doute les résultats de la chasse.

4) “Secteur” du suivi en “Romagna méridionale et Marches septentrionale” formé par 5 observateurs

Le graphique ci dessus montre l’évolution du flux migratoire qui s’est développé à partir du début octobre jusqu’à la fin de la première décennie de novembre dans le quatrième rayon, situé dans les zones adjacentes à la République de Saint-Marino, jusqu’aux montagnes à la frontière avec la ville de Urbino.

Pigeons ramiers observés : environ 38.848

Vols observés: 1.256

Ici la  moyenne pour chaque observatoire : 7 769

En moyenne pour chaque observatoire 251 vols 

Pigeons ramiers prélevés 687

En moyenne pour chaque observatoire 137 *

• Il est plus approprié de signaler qu’une moyenne de trois positions est égale à 218 pigeons ramiers prélevés tandisque pour les autres deux positions la moyenne est 17. 

Jours consacrés à la chasse (23 + 18 + 17 + 22 + 17) = 97: 5 = 19,4 est la moyenne de jours consacrés à la chasse. Il faut aussi dire aussi que dans un des endroits d’observations, de la région Les Marches qui se trouve dans une zone speciale, la présence des observateurs a été inférieure à celle des autres observateurs.

Classes d’âge des pigeons ramiers capturés

Très jeune 110 – Immature 170 – Vieux 407

Dans ce “secteur” d’observation , la somme des sujets très jeunes et immatures (280) est bien inférieure à celle des sujets âgés (407)

Classification des vols  (V1 à 10 – V2 de 10 à 50 – V3 de 50 à 100 – V4 de 100 à 300 – V5 à plus de 300) V1 – 248 + 116 + 70 + 78 + 136 = 648 égal à 51,6%

V2 – 85 + 87 +76 + 80+ 85 = 413% égal à 32,8%

V3 – 14+ 19 +36+ 36+ 27 = 132 égal à 10,6%

V4- 8 + 18 + 7 + 10 + 10 = 53 égal à  4,2%

V5- 7 + 13 + 0 + 0 + 0 = 10 égal à 0.8%

La classe de vol principale est celle des vols composés de 0 à 10 sujets la quelle avec un pourcentage de 51,6%, ont atteint la plus forte expression d’une migration faite par des petits vols. 

Cet aspect révèle également l’absence  d’importantes zones d’escale à l’origine de cette veine migratoire. La somme des vols V1 et V2 représente plus de 84,4% des vols  déclarés tandisque la somme des vols  V3 + V4 s’élève à 14,8%. 

Il est intéressant de noter l’absence presque absolue de vols composés de plus de 300 sujets en migration.

Horaires de la migration : entre 9h.00 = 64% entre 9h.00 et 12h.00 = 18% de midi jusqu’ au soir 18%

Comme dans les autres rayons la plus grosse partie de la migration se concentre pendant les premières heures du matin et diminue dans le milieu de la journée. Les observations de l’après-midi sont assez bonnes, à témoignages ici le pourcentage qui identifie que l’après-midi la migration augmente plus nous descendons au sud de la chaîne des Apennins.

Quelques considérations, quelques commentaires …

D’après le graphique visible ici au dessus, on peut voir que dans ce rayon la migration a c ommencé à partir du 7 octobre. Ce détail n’est pas marginal car il exalte un détail qui se répète tous les ans. C’est-à-dire que sur ces territoires la migration prend vie avec une légère avance par rapport aux rayons d’observations plus au Nord. Le 11 octobre, le pic de la migration a été atteint avec environ 7 400 pigeons ramiers signalés. Du 18 au 21 octobre, encore une bonne présence des migrants comme tous les jours de la fin du mois. Par contre, la migration en novembre (comme chaque saison) était plutôt médiocre.

Dans ce rayon l’absence des vols V5, c’est-à-dire avec plus de 300 unités (à peine le 0,8%), mérite bien d’être signalée.

Comme déjà indiqué ici aussi le pourcentage de petits vols (V1 + V2 = 80% de l’ensemble de la migration) favorise l’action des appelants et de la chasse. 

En faisant maintenant référence particulière aux classes de vol et aux horaires des signalations l’analise des données de ces deux derniers rayons nous impose de faire une recherche sur l’origine des populations des pigeons ramiers qui intéressent la migration le long de tous les 250 kilomètres que nous avons examinés dans cette étude. Nous savons bien que seulement une étude basée sur la recherche des radio-isotopes analisés dans le plumage des pigeons ramiers pourra ouvrir le coffre d’un trésor que  Mère Nature n’a pas encore révèlé.

À cet égard, je souligne que le Prof. Enrico Cavina responsable de la recherche scientifique sur le pigeon ramier travaille déjà dans cette direction pour pouvoir identifier le plutôt possible la provenance exacte des différentes populations de pigeons ramiers observées lors de la migration dans nos cieux en automne.

5) Secteur du suivi “ Mont Conero”( région Les Marches) formé par 6 observateurs

 

 

Le graphique montre l’évolution du flux migratoire qui s’est développé à partir du début octobre jusqu’à la fin de la première décennie de novembre, dans le cinquième et dernier “secteur”, situé dans les zones adjacentes le parc de Monte Conero, situé près de la mer Adriatique, à une dizaine de kilomètres de la ville d’Ancône.

Pigeons ramiers relevés : environ 48.500.

En moyenne pour chaque observatoire 8 083 

Vols observés: 1160

En moyenne pour chaque observatoire 193 

Pigeons ramiers capturés: 489

En moyenne pour chaque observatoire 81

Jours consacrés à la chasse (31 + 29 + 30 + 15 + 33 + 23) = 161: 6 = 27 est la moyenne  des jours consacrés pour la chasse.

Classes d’âge des pigeons ramiers capturés

Jeunes 83 – Immature 165 – Vieux 241

Dans ce rayon du suivi, la somme des sujets très jeunes et immatures (248) est approximativement égale à celle des sujets âgés (241).

Classification des vols:

V1 – 42+ 33 + 200 + 20 + 80 + 133 = 508 égal à 43.7% 

V2 – 69+ 60+ 57+ 46+ 140+ 29 = 401 égal à 34.6% 

V3 – 42+ 11+ 3+ 71+ 29 + 1 = 157 égal à13,6%

 V4- 56+ 2+ 0 + 14 + 6+ 6 = 84 égal à 7,3% 

V5-6 + 0 + 0 + 3 + 1 + 0 = 10 égal à 0,8%

La classe de vol principale ici est V1 (celle des vols composés de 0 à 10 sujets). La somme des classes V1 et V2 représente environ le 80% des vols signalés. La somme  V3 + V4 est le 21%.

 Il est intéressant de noter l’absence de vols composés de plus de 300 sujets en migration (0,8%)

A noter aussi que la classe V1 (0 – 10) correspond à un pourcentage de 43,7%, soit le plus élevé des cinq rayons comparés, à témoigner que la migration s’est développer ici avec beaucoup de petits vols.

Horaires de la migration: entre 9 heures = 62% entre 9 heures et midi = 23% de midi jusqu’au soir = 15% Comme d’habitude, la majeure partie de la migration est concentrée dès les premières heures du matin et diminue au centre de la journée. Les rapports de l’après-midi sont quand même remarquable dans ce rayon.

Quelques considérations, quelques commentaires ...

Le graphique de ce “Secteur” met en évidence une migration assez constante dans le temps et caractérisée par de nombreux jours avec un bon rythme; Ce détail n’est pas marginal et témoigne l’effet produit par l’escale  que les pigeons ramiers font dans le parc du Mont Conero. Le 20 octobre, le pic de la migration a été atteint avec environ 4.500 pigeons ramiers signalés. Le 25 octobre aussi a montré une bonne présence migratoire dans le ciel avec environ 4 400 pigeons estimés. Le 31 octobre, avec environ 3 200 pigeons et le 5 novembre avec environ 2 800 pigeons ont été les deux derniers jours avec une bonne migration.

En tout état de cause, la migration de novembre en proximité du parc a été globalement positive; il reste quand même dans ce “Secteur” à déterminer si les observations ont été effectuées sur des sujets qui sortaient ou qui rentraient dans le parc ou si les pigeons observés en vol étaient dirigés vers d’autres lieux et ne rentraient pas le soir dans leur dortoir habituel.

Un détail digne de mention est représenté par la présence très modeste des grands vols V5, soit plus de 300 unités.

Comme déjà noté pour le précédent rayon, le pourcentage élevé de petits vols (V1 + V2 = 80% de la migration totale) favorise l’action des appelants et la chasse.

Graphique montrant le résumé des 5 “Secteurs” examinés par les 22 observateurs

Le graphique montre l’évolution de la migration du pigeon ramier, son intensité et sa durée, dans une section située approximativement entre le Mont Cimone au nord (en province de Modène) et le Mont Vettore au sud (en province d’Ascoli Piceno). Nous n’avons aucune présomption de pouvoir réussir à compter les pigeons ramiers car les signalations  sont des estimations faites par défaut mais  les résultats obtenus permettent quand même de représenter un phénomène naturel digne d’attention.

La lecture du graphique en question montre clairement l’évolution de la migration dans le secteur des Apennins en question et met en évidence une forte vague de migration entre le 10 et le 22 octobre, avec un maximum le 15 octobre (environ 45.000 pigeons) et deux autres pics de migration les jouirs 11 et 20 octobre (environ 29 000 et 26 000 pigeons ramiers respectivement).Le 31 octobre a vu égalment un bon rythme avec une estimation d’environ 10.000 pigeons ramiers tandisque la migration en novembre n’a eu aucune ampleur  ne réservant aucune journée particulière.

Les différents “secteurs ” le long desquels la migration a été faite sont caractérisés par des indices de passage spécifiques et divers autres paramètres. Chaque situation surveillée est donc propre à chaque “secteur” et même à chaque vallée. Nous vous conseillons donc une lecture détaillée des résultats de notre recherche afin de rester au plus près de la réalité de la migration.

En outre à ces informations obtenues grâce à la collaboration de 22 observateurs  divisés dans l’espace par 5 rayons de surveillance, j’ai également reçu d’autres rapports assez modestes de Vénétie, de Ligurie et même du Sud Italie.

A propos de ces informations un poste de chasse situé dans la région de Vicenza ( Vénétie) a relevé pendant 15 jours de chasse 3.000 pigeons ramiers répartis sur 100 vols. La classe de vol principale était la V2 (de 10 à 50 sujets) et les pigeons ramiers se montraient plus fréquemment de 9h.00 à midi.

Le quota des prélèvements était une quarantaine de pigeons ramiers dont plus de la moitié avaient les caractéristiques de très jeunes ou immatures.

C’est aussi très intéressant remarquer que, pendant l’automne 2017, les observateurs de la Vénétie avaient estimé en moyenne 8.000 pigeons pour chaque poste de chasse tandisque cette dernière année 2018 la migration était vraiment faible; Cette lacune évidente a été imputée au vent puissant et constant de Nord qui aurait déplacé la trajectoire habituelle tenue par les pigeons ramiers les quels seraient-ils passé plus vers Sud.

En ce qui concerne la Ligurie, nous avons également reçu des informations d’un seul observateur dont le post de chasse est dans les allentous  de la ville “La Spezia”. Pendant 23 jours de chasse, environ 6.000 pigeons ont été comptés dans les 150 vols signalés (la moitiè par rapport à l’année 2017). La classe de vol principale était la V2 (50/100 sujets); 200 pigeons ramiers ont été prélevés, jugés pour la plupart très jeunes ou immatures. La période correspondante au flux migratoire allait de 9h.00 à midi. L’automne 2017, en Ligurie, une moyenne d’environ 20.500 sujets par poste de chasse avait été estimés. La forte baisse de migration rapportée sur ce détecteur est vraiment évidente. En revanche vers la moitié du mois de novembre nous savons que les pigeons ramiers ont traversé la Ligurie en grand nombre avec la direction Est vers Ouest, mais nous ne disposons donc pas d’informations précises car les postes de chasse à cette époque étaient dèjà démonté.

Nous recevons également quelques notes, considérations et expériences inhérentes à un chasseur des Pouilles qui fréquentait des zones de chasse en Molise et Calabre. Aujourd’hui, il se rend presque exclusivement en Basilicate. Notre interlocuteur explique que, dans la région de la Molise, avant que de vastes territoires ne soient inclus dans des parcs où la chasse est maintenant interdite, il était possible, au cours de la dernière décennie d’octobre, de voir de grands vols de pigeons ramiers provvenant de la mer Adriatique, en particulier dans les régions de Miglianico   et Rocco Montepiano. Dans le Gargano, les endroits les plus fréquentés par les pigeons ramiers sont Vico del Gargano et San Marco in Lamis. Dans ces régions, les pigeons ramiers utilisent la célèbre “forêt d’Umbra” pour continuer leur voyage vers l’intérieur de la région. En revange, avec les premiers jours froids et chutes de neige, les pigeons ramiers  se déplacent le long des gorges des Pouilles de Montemilone et de Spinazzola. En Basilicate, lorsque les vents soufflent fort du côté sud, on peut apercevoir des pigeons ramiers provenant du Sud Italie, de la Grèce et de la Turquie. En Calabre (zones actuellement incluses dans le parc du Pollino), les territoires proches d’Alessandria del Carretto et d’Albidona méritent d’être signalés et peuvent recevoir des flux migratoires depuis la Grèce, ou en tout cas depuis les  pays Balkans. Ce n’est pas par hasard que aussi dans les Pouilles (à Bari et Brindisi) les pigeons ramiers signalés étaient efectivemnet originaires des pays Balkans.

La présence de pigeons ramiers dans le sud de l’Italie s’est considérablement accrue au cours des derniéres années. En ce qui concerne la migration dU printemps, fin février, une bonne présence de pigeons ramiers peut apparaître dans certaines gorges de la Basilicate (Campomaggio, Corleto Perticara, Aliano et Missanello). Notre enquêteur a également rempli trois cartes pendant trois jours de chasse, indiquant environ 4 000 pigeons ramiers répartis sur 32 vols. Ces vols sont répartis de manière homogène sur toutes les tipologie de vol. Le meilleur moment de la journée pour les observations rapportées est de l’aube à 9h.00 du matin. Une dernière nouvelle est que au début de l’année (08.01.2019) il y a eu une abondance inhabituelle de pigeons ramiers dans le Gargano (San Marco un Lamis); Ce fut une vague de déplacement de milliers de pigeons ramiers originaires des Balkans à cause de la neige et du froid.

Essayons maintenant quelques conclusions générales …

Pour introduire ce sujet je porte attention particulièrement aux caractéristiques forestières de la côte Adriatique du nord, en notant qu’il existe une ligne forestière qui se trace depuis le nord du fleuve Pô (en pratique plutôt depuis l’embouchure de l’Adige, près de la ville de Chioggia) jusqu’à la province de Ravenne, près de Cervia. Une longueure de côte de cent kilomètres et plus caractérisée par la présence continue et invitante de plusieurs forêts. Je me souviens en particulier des chênes verts au Bois de Nordio et au Bois de Mesola, mais aussi du chêne normal et des pins maritimes des immenses forêts de pins qui occupent une place prépondérante dans ces régions.

La combinaison qui permet d’importants phénomènes d’escale dans les bois mentionnés et sans aucun doute la possibilité de passer des nuits calmes et surtout la grande opportunité d’avoir accès à des fast-foods appétissants à disposition des pigeons ramiers, lors de leur arrivée en automne, sur les chaumes de mais et soja. Nos rayons de migration sont tous situés sur les Apennins; certains dans les premières collines de la chaîne de montagnes, d’autres presque sur les versants de la Toscane. Il est donc évident que la distance qui sépare les côtes de l’Adriatique et les différentes postes de chasse donne lieu à plusieurs signalations “ des vols aperçus.

Après cette longue introduction, il devient plus facile de lire et de vérifier la variation des horaires de passage rapportés dans l’ensemble du territoire examiné. Plus précisément, il semble intéressant de noter que les  postes de chasse situés plus au sud de Cervia sont ceux qui enregistrent un rythme plus soutenu dans l’après-midi. J’ai signalé une longue bande de bois côtière qui arrive jusque devant les zones adjacentes à Cervia. En effet en dessous plus à Sud et jusqu’à la frontière avec les Marches, nous aurons un littoral où hôtels, pensions, copropriétés, parkings et tout le reste… sont les maîtres.

Il semble donc raisonnable de préciser que si un vol de pigeons ramiers arrive par exemple devant le bois de Mesola, il sera presque obligé à rester en compagnie d’autres semblables, par contre un vol de pigeons ramiers qui arrivent devant les célèbres stations balnéaire de Romagne n’aura certainement aucune raison de s’installer parmi les hôtels. Il s’ensuit que le flux migratoire de l’après-midi au nord de Cervia subit les effets invitants d’un environnement véritablement accueillant, tandisque les observations sur les Apennins en résultent l’après-midi de faible ampleur, à moins que ce vol arrive dans la soirée, tandis que le flux migratoire qui implique les “rayons ” de surveillance plus à sud, à la vue d’une urbanisation sauvage  poursuivra avec des pauses minimales ce qui leur permettera de trouver un abri le soir plus en hauteur dans les bois des Apennins.

La situation que j’ai illustrée vers Sud a une exception en raison de la variation de l’environnement qui caractérise le promontoire de Gabicce Monte, ainsi que celui du célèbre Mont San Bartolo tous les deux  à côté de la mer et recouvert de forêts. Ces bois bien visibles devienne des dortoirs même si les ressources trophiques disponibles dans les allentours ne sont pas aussi variées et abondantes comme  dans la vallée du Pô car les glands seulement, en cours de maturation, ne sont  pas du tout comparable aux graines de maïs ou de soja. Les côtes des Marches sont également elles aussi très peuplées à part le parc de Monte Conero qui se distingue bien d’un paysage plein d’installations touristiques. Nous voulons quand même souligner que dans les nombreux bois qui existente sur les premières collines des Marches il y a énormement de postes fixes pour la chasse traditionnelle du pigeon ramier.

Voyons l’aperçu du paramètre “horaires “, depuis  nord jusqu’au Sud

1) Secteur  du sud de l’Émilie-Romagne

De l’aube à 9h.00 (51%) – de 9h.00 à midi (39%) – de midi jusqu’ au soir (10%) 

2) Secteur de la Romagne du Nord

De l’aube à 9h.00 (49%) – de 9h.00 à midi (40%) – de midi jusqu’ au soir (11%) 

3) Secteur de la  Romagne centrale

De l’aube à 9h.00 (73%) – de 9h.00 à midi (13%) – de midi jusqu’au soir (14%) 

4) Rayon sud de la Romagne jusqu’à Nord des Marches.

De l’aube à 9h.00 (64%) – de 9h à midi (18%) – de midi jusqu’au soir (18%) 5) Pettine Conero

De l’aube à 9h (62%) – de 9h à 12h (23%) – de midi jusqu’au soir (15%)

Le plus grand flux migratoire lors de l’après-midi est observé précisément en correspondance des zones montagneuses en face de la Riviere romagnole bien trop anthropisée.

Le résultat général du paramètre “Horaire des vols ” est donc le suivant:

De l’aube à 9h.00 (59,8%) – de 9h à midi (26,6%) – de midi jusqu’au soir (13,6%)

Consacrons maintenant un espace même au résumé général des classes de vol

                                 CLASSES DE VOL de Tous les “Rayons” de Nord jusqu’au Sud

SECTEUR                     1)               2)             3)              4)                5)                       Résultat général

 V1 (da0a10col)             14,6%         31,7%       34,7%       51,6%         43,7%                  V1    35,3%

V2 (da10a50col)             32,1%        39%          46,3%       32,8%          34,6%                 V2    36,9%

V3 (da50a100col)           23,8%        13,5%      15,4%        10,6%          13,6%                 V3    15,5%

V4 (da100a300col)         17,7%          9,2%        3,6%          4,2%            7,3%                 V4    8,5%    

V5 (plus de 300 col)      11,8%         6,6%           0%           0,8%           0,8%                   V5      3,8%

Dans le quadre général, nous pouvons voir comment la classe de vol V1 (0/10 col) augmente progressivement et parallèlement au déplacement de nord au sud des rayons d’observations.

De nouveau nous pouvons noter que plus nous descendons au Sud et plus les vols V5 diminuent.

Pigeons ramiers prélevés:

Des informations complètes ont été fournies aux observateurs afin de pouvoir identifier l’âge des pigeons prélevés  avec précision et plus précisément:

Pigeons très jeunes, immatures et adultes … comment les distinguer ?

Quoi examiner ? Les ailes!

Sur la partie extérieure des ailes nous trouvont les plumes “remiges” qui sont en nombre de 10 et pour des raisons de simplicité dans la photo exemple numérotés de 1 à 10 (la plume rémige plus externe porte le numéro 10). Chaque numéro correspond à la progressivité de la mute ( tout d’abord les premières internes et ensuite la dernièrer à tomber sera donc la N°10). Les rémiges sont recouvertes en haut par les plumes qu’on appelle les”couvertures alaires” et ces plumes aussi changent de l’intérieur vers l’extérieur. Pour distinguer un jeune pigeon ramier de l’adulte, il faudra vérifier la couleur des couvertures alaires et si elles sont grisâtres et bordées de brun, elles appartienent à un jeune, au contraire si elles sont bien noires, elles seront d’un adulte. Donc: les couvertures grises bordées de brun correspondent à un jeune. Pour distinguer un pigeon immature d’un adulte il faut vérifier aussi d’autres paramètres: les jeunes ont des pattes de couleur brune, les adultes de couleur rougeâtre, le bec des jeunes est cartilagineux et brun, celui des adultes coriace en ivoire – jaunâtre  et parfois même rose. De la même manière, l’iris de l’œil d’un adulte est jaune, celui du jeune brun. Même le poids des sujets examinés peut identifier leur âge: les pigeons ramiers âgées sont beaucoup plus lourds que les jeunes et très jeunes. Enfin, les collettes blanches commencent à orner le cou des pigeons ramiers à l’âge de 4 mois et sont très visibles après la première année.

                                                                        Voici en-dessous le schéma d’une aile de pigeon ramier

Bien visibile ici des plumes ( ce sont les couvertures des rémiges) avec un bord autour de leur pointe à témoigner qu’il sagit d’un jeune ramier malgré qu’il pourrait avoir déjà la collette blanche bien formée.

Dans ce cas, l’aile représentée appartient à un pigeon ramier âgé de quatre mois.

En effet il a la 4° plume (une couverture alaire) en mute et les autres couvertures alaires bordées de brun.

Impossible voire dans un sujet tel que la collette ,à la rigueure une ou deux plume blanches.

Afin d’identifier l’âge exact des pigeons ramiers, il est également suggéré de consulter: 

https://aulaenred.ibercaja.es/wp-content/uploads/261_WoodPigeonCpalumbus.pdf

Voici dans la suite un résumé general des données:

                    Prélèvement     sujet très jeune           sujet jeune      sujet adulte

Secteur 1)       335                           120                            85                 130

Secteur 2)       282                             66                           71                  145

Secteur 3)       413                           102                          175                 136

Secteur 4)       687                           110                          170                 407

Secteur 5)        489                             83                          165                 241

  Totale          2.206                           481                         666                1059

Nous pouvons donc dire:

a) Le 4° et 5° secteur, c’est-à-dire les deux  plus au sud, montrent une prépondérance de pigeons ramiers prélevés “adultes”.

À la lumière de ce résultat, nous soulignons encore une fois l’importance d’activer des études pour connaitre l’origine des populations de pigeons ramiers.

b) Dans tous les cas, la somme des  jeunes sujets (481) et des sujets très jeunes (666) égale à 1.147 dépasse le nombre des ramiers adultes qui  est 1.059

La dominance numérique des sujets abattus appartenant aux classes très jeunes et immatures semble être encourageante en termes de dynamique démographique de l’espèce et révèle certainement l’état d’une bonne santé de notre “columba palumbus”. Constation qui est pour notre pays, mais aussi un peu partout en Europe.

J’ai déjà expliqué les raisons qui excluent la possibilité d’observations répétées sur le même vol en migration et compte tenu de cette considération et des estimations du nombre de pigeons ramiers (égal à 325 109) le nombre de pigeons ramiers prélevés (2,206) détermine un pourcentage d’incidence de la chasse traditionnelle inférieur à 1% (exactement 0,7%) sur le total de pigeons ramiers signalés.

Certainement les migrants ne retiennent pas uniquement l’attention des chasseurs qui ont fréquenté nos fameux 5 “rayons ” d’observation … ainsi, l’incidence de la chasse sur l’espèce peut quand même augmenter compte tenu des prélevés qu’il y aura pendant l’hivernage.

La situation incontestable reste celle de M.S.M. ou nous avons estimé 325.000 pigeons ramiers en migration et selon la  méthode de la chasse traditionelle au total seulement 2.206 pigeons ramiers ont été prélevés  dont 52% étaient très jeunes ou immatures et le 48% restants adultes.

Voyons maintenant ensemble quelles ont été les lignes d’afflux migratoire dans l’espace surveillé sur les Appenins.

Secteur                                                                   1                            2                                3                           4                         5

Moyenne par Poste de chasse                     18.000                    32.500                      9.250                    7.769                   8.083

Moyenne des vols à poste chasse                 116                           245                       262                         251                          193

Nous pouvons souligner que la migration sur la section surveillée a concentré la plus grande quantité de pigeons ramiers dans les deux premiers secteurs. Encore plus, mais je l’ai déjà signalé, le flux principal est passé entre la vallée du fleuv rSanterno (Imola) et celle du fleuve Montone (Forlì). Le nombre plus abondant de vols sur les secteurs 3 et 4 n’annule pas ce que nous avons écrit car justemnte dans ces zones la migration a été divisée en petits vols V1 et V2.

Cette particularité n’est pas exclusive de cette saison de chasse qui vient de s’écouler; en effet même au cours des années précédentes «il y avait des nouvelles» d’importants mouvements de pigeons ramiers dans toutes les vallées déjà nominées. La motivation de cette forte hausse de la migration trouve son origine dans le fait que les pigeons ramiers qui s’envolent depuis le bois de Mesola et ses environs finissent tous par traverser les Apennins dans cette chaîne de montagnes. Les horaires des vols conferment également cette hypothèse et comme témoignages nous pouvons indiquer que les oraires de départ de la mattinée depuis ces endroit coïncident avec le temps nécessaire pour qu’un vol de pigeons ramier quitte «Mesola et ses environs» et arrive sur les Apennins.

Il reste à déterminer si, sur les hauteurs des Apennins, les forêts d’hêtres avec leurs fruits appétissants peuvent modifier le dècourt de la migration vers la côte Toscane au delà des Apenins.

Comme nous savons tous, la région Toscane qui est très riche en vastes zones interdites à la chasse lesquelles deviennent souvent des nouveaux points d’escale pour de nombreux pigeons ramiers. La poursuite de la migration en Toscane et sur l’île d’Elbe sera l’objet d’une nouvelle étude à suivre signée par le Professeur Enrico Cavina.

 Phases lunaires et migration.

Déjà au cours de MSM 2017 nous avons réservé un espace pour comparer les différentes phases de la lune avec la migration et donc cette année aussi nous en faisant autant.

 La luneDernier quartier 02.10 – Nouvelle lune 09.10 – Premier quartier  16.10 – Pleine lune 24.10 – Dernier quartier  31.10

La migration: La vague principale de la migration s’est dèveloppé du 10 au 22 octobre et donc depuis la nouvelle jusqu’à la pleine lune; Le pic principal a été relevé le 15.10.2018, donc autour du premier quartier.

Voici pour finir l’étude un peu de météorologie

Maintenant faisons attention à quatre cartes météo ou les trois premières correspondent aux meilleurs jours de migration  de la saison et la quatrième au jour de migration au minimum.

 

 

 

 

 

 

 

14 octobre  au dessus. Nous voyons qu’une haute pression( 1030 mb) en Europe centrale et orientale a favorisé le départ des migrants

 

 

 

 

 

 

 

 

15 Octobre au dessus.  La haute pression s’étend également à l’Ouest créant ainsi un couloir parfait pour la migration

 

 

 

 

 

 

 

17 Octobre au dessous. La haute pressione a stationnée encore à Est et également sur une partie de l’Europe centre-occidentale. Excellentes conditions pour rendre le voyage migratoire moin fatiguant.

 

 

 

 

 

 

29 Octobre Dans ce cas, un ciclone (basse pression)  gagne marginalement les régions au nord d’Italie et le flux de la migration s’arrête.

Comme nous avons bien appris, grace au Professeur Enrico Cavina, le fameux doigt appuie sur le déclencheur de la migration des pigeeons ramiers lors des changements  brusques et en hausse de la pression atmosphérique.

La hausse de la pression déclanche le départ de tous les migrants qui sentent ainsi la possibilité de disposer dans le ciel d’espaces dégagés et de conditions météorologiques favorables.

À maintes reprises, les prévisions du Professeur Enrico Cavina ont fait centre à témoignages que ses thèses sont plus que valides. Enrico Cavina a suivi méticuleusement le changement de pression à niveau européen que  et les graphiques qui suivent représentent bien ce qui s’est passé en 2018 du 1er octobre jusqu’à  la fin de la migration.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résumé synthétique de Monitorage Sélectif Migration (M.S.M)

La principale caractéristique de cette nouvelle enquête réalisée par le “Club Italien du pigeon ramier” (Club Italiano del Colombaccio) s’identifie avec la réalisation de quelques «secteurs», pour le monitorage de la migration, situés sur les principales voies migratoires de l’Italie Centrale et du Nord. La sélectivité des données de secteurs et leur élaboration ont permis de mettre en évidence les phénomènes de chaque territoire contrôlés et d eles mettre en comparaisons entre eux. Il en est sorti un tableau d’ensemble qui décrit bien la migration post-nuptial du pigeon ramier dans les principales voies sur l’italie.

Les fiches pour les relevés prévoyaient le compte-rendu de nombreux paramètres qui ont donné la possibilité d’estimer pour chaque “Secteur”: 

– la fréquence de la migration depuis fin septembre, en octobre jusqu’à demi-novembre 

– la quantité moyenne quotidienne des pigeons ramiers et de vols vus 

– la façon dont les vols étaient formés (classes de vol); 

– la quantité des pigeon sramier prélevés, ainsi que leur âge ( classe de l’âge); 

– les horaires de la migration; 

– la façon dont les prélévements se sont réparties au cours de la saison de chasse; 

– l’incidence en pourcentage de la chasse traditionnelle sur le total de la migration; 

– l’incidence de la chasse traditionnelle dans les comparaisons entre les trois classe d’âge des sujets prélevés. 

D’autres compte-rendu suivront ce premier résultat: la permanence du monitorage effectué le long des années à suivre dans les mêmes lieux par les mêmes recenseurs assurera ultérieurement la valeur de cette recherche. Recherche ou la volonté de «mieux connaître» singularise un petit peuple de chasseurs. Cette passionnante et très prenante envie d’apprendre et de comprendre est synonyme d’une sensibilité mature, d’une vision responsable de la chasse qui, exercée en compatibilité avec la dynamique démographique de l’espèce apparaît tout à fait soutenable. 

Bien! Avec la collaboration de nombreux chasseurs, le Club Italien du pigeon ramier a réussi à rendre vivante cette enquête qui a traduit les chiffres en graphiques pour une interprétation immédiatement visible. Le premier objectif a été atteint; maintenant, il reste le chemin le plus difficile à parcourir, soit celui qui pénalise beaucoup le monde de la chasse, c’est-à-dire l’énorme difficulté que nous avons pour réussir à communiquer nos vérités à la collectivité, à ceux qui ne sont pas chasseurs. 

La chasse tout court, est souvent identifiée à un coup de fusil fracassant et envahissant. 

Ce n’est pas ainsi! 

Nous le savons bien, nous qui passons des jours et des jours sur la cime d’un arbre en attendant d’apercevoir un vol en migration. Si cette recherche pouvait contribuer à revoir les critiques et positions radicales dans les confrontations alors, alors seulement, nous pourrions affirmer avoir marqué un grand et beau «but».

En dessous les noms des 25 chasseurs lesquels, avec une ponctualité compétente, ont relevé toutes les données demandées et permis de développer cette enquête.

                                                                                        OBSERVATEURS
                                                                      Monitorage Selectif  Migration 2018

Bertamini Giorgio – Borelli Graziano – Bianchi Denis – Bucchi Rinaldo – Calamai Nicola – Cancellieri Michele – Cavina Enrico – Dellavalle Roberto – Federici Graziano – Fiammelli Giancarlo – Fiorino Giovanni – Fongaro Giuseppe – Fontanini Danilo – Galassi Michele – Gessi Franco – Giovannetti Graziano – Girometti Davide – Leardini Franco – Marconi Ivo – Morgantini Carlo – Orsini Ottavio – Palli Enrico e Francesco – Sangiorgi Domenico – Solaroli Ildebrando – Testone Vito. 

 

Synthetic report on Selective Migration Monitoring (M.S.M) 

The new research carried out by Club Italiano del Colombaccio (the Italian Association of traditional woodpigeon hunters) was developed by gathering data from some strategic migration monitoring points located along the main migratory routes of central-northern Italy. The selectivity of the measurements and of the following elaboration has allowed Club Italiano del Colombaccio to develop a research that highlights the endemic phenomena of the monitored territories and compares the different migration events. The result was an overview that well represents the post-breeding migration of the woodpigeons along the main entrance routes of the “Italian” migration. The forms prepared for the surveys, which had to be filled in by all hunters who voluntarily took part in the monitoring process, included various “parameters” which made it possible to estimate, for each hunting and monitoring station: 

– the calendar of the migration during the end of September, October and beginning of November; – the average daily / seasonal amount of wood pigeons and flocks spotted;

– the composition of the flocks (classification of flocks);

– the quantity of preys collected, as well as their age (age classification of preys); 

  • the main hours of migration during the monitoring period; 
  • – the way in which the samples were spread during the hunting season; 

– the incidence rates of traditional hunting on migrating flocks of woodpigeons; 

– the incidence rates of traditional hunting on the three age groups in which woodpigeons are divided for the purposes of this research; 

This first report will be followed by others: the constancy of the monitoring process carried out over time and in the same places by the same volunteers will give further added value to this research. This study entirely relied on the goodwill and on the curiosity of the traditional woodpigeon hunters who joined the Club Italiano del Colombaccio: their exciting desire to learn and understand more about the woodpigeons’ migration shows their mature sensitivity and responsible vision of the hunt, a practice that is completely sustainable if exercised in a compatible manner with the demographic dynamics of the species. The data gathered through this research has been used to develop charts which can be easily understood: the first goal has been reached, however it is now essential to tackle the enormous difficulty that hunters face in communicating their role to the community and in particular to non-hunters. The hunt is often identified with a thunderous and intrusive rifle shot: this is a narrow-minded outlook and those who spend hours, days, seasons year after year on top of a tree, waiting to spot a flock in migration are well aware of this. 

If this research manages to change some critical and radical positions towards hunters, we’ll be able to claim that it truly reached its main goal. 

 

BIBLIOGRAPHIE 

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CAVINA Enrico, BUCCHI Rinaldo ,BIANCHI Denis ,FELIGETTI Vasco,GIOVANETTI Graziano, GIANNERINI Sauro , BECECCO Luca — “ La MIGRAZIONE AUTUNNALE del COLOMBACCIO ( Columba palumbus )in ITALIA” -Book 2018 -Edited by Club Italiano del Colombaccio – published by ARACNE EDITRICE – Roma – Monografia PDF available on- line 

http://www.aracneeditrice.it/pdf/9788825511130.pdf 

Cavina E.- 2019 . Monitoraggio Colombaccio Live : sintesi conclusiva Overview 2017-2018 – 

http://journal.ilcolombaccio.it/mcl-monitoraggio-colombaccio-live-over-view-2018-2017/ 

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