M.S.M (Suivi Selectif Migration) ÉTUDE DE LA MIGRATION POST-NUPTIALE 2019 DU PIGEON RAMIER

Introduction

La recherche scientifique est une activité conduite par des scientifiques, des chercheurs ou d’autres universitaires dans le but de découvrir, interpréter et revoir des faits, des événements, des comportements et des théories se rapportant à tout domaine de la connaissance et de l’expérience humaines (bien que le bon sens à tendance de la restreindre seulemnt au domaine de la nature), en utilisant des méthodes intersubjectives et partagées, c’est-à-dire basées sur la méthode scientifique ».

Wikipédia introduit ainsi le concept de “recherche scientifique”.

Automatiquement, nous, chasseurs passionnés, nous nous sentons exclus de ce domaine car nous n’appartenons pas à la catégorie des scientifiques, mais notre désir obstiné de “découvrir, interpréter et réviser”…….. légitime en quelque sorte l’aspiration acclamée à “toujours mieux connaître” le pigeon ramier.

Ici, la surveillance sélective des migrations (MSM) exprime pleinement la contradiction qui existe entre faire de la science sur des bases scientifiques claires et le désir de “se rapprocher” autant que possible de la description d’une réalité que seuls les yeux des persones qui vivent 40 jours en automne au sommet de un arbre peut exposer.

En substance, cette nouvelle enquête réalisée par le “Club italiano del Colombaccio “ n’a certainement pas la présomption de compter exactement tous les pigeons ramiers de la migration post-nuptiale mais, en modifiant certains critères des données des années précédents, elle voudrait ajouter une valeur à ce qui a déjà été fait ( beaucoup) au cours de plus de vingt ans d’enquêtes sur les cols d’Italie en période de la migration post-nuptiale du pigeon ramier.

Nous rapportons ci-dessous les “matériaux et méthodes” utilisées pour nos recherches, ainsi que quelques conseils qui pouront s’avérer pratiques pour représenter toujous mieux nos connaissances, mais ce qui est important à souligner avec cette brève introduction est que la ponctuelle, méthodique et répétitive (au fil des ans) collaboration de quelques observateurs/ chasseurs de chasse traditionnelle aux pigeons ramiers dûment sélectionnés dans la région sera une carte de crédit efficace pour notre avenir de chasse.

Rinaldo Bucchi

MSM (Monitorage Sélective Migration) suivi 2019

Nous somme au troisième rendez-vous continu avec MSM; au cours de cette première période de trois ans, nous avons créé des “ajustements en cours d’oeuvre” lors de la construction: en particulier nous avions pris soin de maintenir la fidélité des comptages avec les mêmes observateurs en évitant une collecte de données doubles sur le même vol de pigeons ramiers en migration. Dans ce sens nous avons privilégié la collaboration de chasseurs qui, malgré leurs positions dans des veines de passage homogène, pouvaient observer la migration sur des couloirs migratoires bien distingués, ci-après dénommés secteur de suivi.

Ce critère sélectif a donné lieu à un suivi disont “secteur à barrière” comme de suite nominé par région:

1° secteur – Ligurie ouest ( 3 observateurs)
2° secteur – Ligurie centrale ( 3 observateurs)
3° secteur – Ligurie Est ( 3 observateurs)
4° secteur – Romagne du nord ( 7 observateurs)
5° secteur – Romagne centrale ( 5 observateurs
6° secteur – Romagne du sud ( 3 observateurs)
7° secteur – Les Marches centrale (5 observateurs)
8° secteur – Les Marches du sud (2 observateurs)

Bien 6 autres observateurs, complètant ce tableau d’ensemble, se sont rendus utiles pour développer une étude particulière que l’on peut définir “dynamique”. C’est à dire une étude qui vise à suivre la trajectoire d’un vol de pigeons ramiers arrivé hypothétiquement sur le territoire Italien, dans les allentours du bois de la Mesola, pour ensuite continué le suivi jusqu’à à l’île d’Elbe.

Cette nouvelle enquête (qui fait suite aux indications fournies par le Prof. Enrico Cavina) peut compter sur les données réalisées par 6 positions de chasse situées respectivement au Bois de Mesola, sur le mont Chioda (FC), à Londa (FI) position derrière le fameux col “Passo del Muraglione” sur les collines du Chianti (SI), à Campiglia Marittina (LI), et pour finir près de Marciana Marittina sur l’île d’Elbe.
Comme il est évident, dans cette deuxième enquête, le même vol pourra avoir des d’observations répétées, mais le but de cette étude complémentaire justifie cette possibilité.

Pour terminer nous soulignerons aussi des données de la migration en région Basilicate.

M.S.M. vise à élaborer les données d’une quarantaine d’observateurs. Ces chasseurs passionnés portent tous les jours le livret préparé pour annoter les données de la migration du pigeon ramier. Nous n’imaginons pas le coût d’une telle enquête articulée entre les mains d’un des nombreux militants écologistes ou pire encore des droits des animaux qui utilisent le boulier pour tromper l’opinion publique avec un faut nombre de prélévement imputables à la chasse. C’est important et juste de souligner que ce travail est le résultat d’un travail volontaire gratuit.
Ci-dessous le formulaire qui est rempli quotidiennement par les collaborateurs de M.S.M.

La compilation de ce formulaire permet le développement de l’étude qui suit.

Comment évaluer le nombre de pigeons ramiers composant un vol.
INDICATIONS POUR LES COMPTAGES

Un comptage mental d’une “section” du vol équivalant à environ 50 pigeons ramiers et la multiplication par le nombre de “sections” contenues dans ce vol facilitera certainement à connaitre le totale de pigeons ramiers.
De cette façon nous pouvons facilement estimer un vol d’environ 250 pigeons ramiers.

Remarque: Nous recommandons d’effectuer les estimations au minimum.
Lorsque la taille du vol est limitée, les comptages sont relativement simples, mais lorsque des vols immenses apparaissent aux yeux des observateurs un exacte total devient plus compliqué.

Sur des gros vols il vaut mieux estimer la largeur et la profondeur du vol avec le temps qu’il faut au vol pour passer notre point fixe d’observation. En effet souvent les dimensions du “vol” changent brusquement à fure et à misure qui l’avance et en particulier avec certaine condition de vent. Ce sera avec le vent que de longues “écharpes” initiales pourrons prendre des formes plus arrondies ou à forme de faucille ou encore le vol se divisera en plus vols qui se dérouleront parfois sur plusieurs ètages.

Ensuite à ces considérations, il nous semble certainement rédutif classer encore les vols de plus de 300 unités avec la tipologie V5 plutôt que de tenter une estimation plus exacte des grands vols.

Exemple sur la photo ci-dessus (@ Denis Bianchi) avec nos indications nous pouvons dire que ce vol est composé de 2000 pigeons ramiers (certainement en défault vers le bas).
Concentrer l’attention sur une section circulaire du vol et multiplier la même par les espaces reproductibles dans le même vol peut permet une estimation réaliste. En tout état de cause de tels vols ne peuvent plus actuellement être représentés par une tipologie de vol (V5 = supérieur à 300 pigeons ramiers).

Quelques curiosités sur les énormes vols repérés lors de la migration.

En ce qui concerne les grands vols de pigeons ramiers, qui distinguent de plus en plus le ciel d’automne, il est intéressant souligner que ce phénomène est plus visible dans la directrice de migration qui provient depuis la zone côtière du nord de l’Adriatique, à peu près entre les embouchures du fleuve Adige à nord et celle du fleuve Lamone à sud.
Dans ces territoires, en effet, le phénomène de nidification et la sédentarité du pigeon ramier prend des connotations importantes et donne lieu à autant de phénomènes sensationnels. La ceinture boisée qui orne la mer Adriatique (en grande partie étant interdite la chasse ) est donc exploitée comme dortoir par les pigeons ramiers. Ces forêts deviennent un aimant irrésistible en automne lorsque les pigeons ramiers arrivent provenant d’outre-mer ou même le long de la Côte. En arrivant les pigeons ramiers de migration rejoignent en très grand nombre les sédentaires qui leur apprennent rapidement où manger, boire et dormir en paix.
Voici alors d’imposantes escales qui se produisent, par exemple au près du Bois de la Mesola ou du Bois de Nordio mais aussi dans de nombreuses autres zones côtières accueillantes. Le mélange de ces concentrations de pigeons ramiers est certainement dû à des dortoirs sûrs, mais aussi pour la présence de quantités importantes de résidus d’agriculture facilement accessibles aux migrants et ce sont les cultures de maïs, soja, etc. Les pigeons ramiers se joignent aux pigeons ramiers sedentaires en formants des immenses “bandes” qui errent régulièrement entre les dortoirs sûrs et les sources de nourriture invitantes.
Ce sera la variation des conditions météorologiques (en particulier les changements soudains vers le haut de la pression atmosphérique tels que le prof. Enrico Cavina nous enseigne), qui donnerà lieu à des envolées massives le jour comme la nuit.
Que les pigeons ramiers migrent même la nuit est une chose certaine et à témoignage de cela le fait que souvent les dortoirs se vident complètement du soir au lendemain et même en conincdence avec les phases de pleine lune grâce à une bonne lumière nocturne.

Nous rapportons maintenant des informations de Mr. Raffaele Faccin de Rocca San Casciano (FC) qui nous informe des observations faites sur le Monte Chioda, à environ 600 mètres d’altitude. Ce col de la Romagne est situé entre les zones habitées de Rocca San Casciano et de Modigliana. Il est célèbre pour être col historique placé sur la veine migratoire des pigeons ramiers qui ripartente depuis le nord de Ravenne pour arriver jusque sur les Apennins au col nominé “Passo del Muraglione (FI).

Ce sont quatre observations de chasseurs qui fréquentent le lieu de chasse sur le mont Chioda:
– 1° observation le 17.10.2012 à 9 h.28 un vol qui a mis environ 4 minutes à passer;
– 2° observation le 18.10.2012 à 9 h.08 un vol qui a mis environ 11 minutes à passer;
– 3° observation le 17.10.2019 à 9 h.00 un vol qui a mis environ 3 minutes à passer;
– 4° observation le 26.10.2019 à 9 h.00 un vol qui a mis environ 9 minutes à passer
Les heures d’observation sont les mêmes comme l’altitude de ces vols : très haute !
Nous avons en ottobre l’heures légale et nous pouvons donc considerer l’hypothèse des itinéraires parcourus par ces grandes vols en une heure ou deux maximun.
Normalement la vitesse des pigeons ramiers est d’environ 60/70 km/h et donc les territoires proches de Mesola ou ceux de la péninsule d’Istrie peuvent être identifiés comme les points de départ de cette veine migratoire.

LA MIGRATION SUR L’ITALIE

Nous allons maintenant secteur par secteur développer comment s’est écoulée la Migration 2019 sur l’Italie.


Ici le suivi de la Ligurie occidentale entre les provinces de Savone et Imperia

Les positions des chasse traditionelle sont situées non loin des côtes de la mer Ligure et sont identifiées par trois fléchettes.

Le graphique ci-dessous représente la migration de début octobre à mi-novembre 2019.

Nous voyons le pic maximal du 13 novembre 2019 avec environ 36.000 pigeons ramiers signalés par les propriétaires de trois chasses traditionelles
Maintenant quelques données:

Pigeons ramiers comptés: 135.000 en moyenne 45.000 par post de chasse
Vols aperçus: 1.500 en moyenne 500 par post de chasse
Jours total de chasse: (23 + 25 + 14) = 62 : 3 = 20 en moyenne par post de chasse
Pigeons ramiers prélevés: 400 en moyenne 135 par post de chasse

Remarque: La grandeur de cette donnée est assez ample étant d’un minimum de 70 à 200 pigeons ramiers maximum prélevés de 200 par poste de chasse .
Jours de chasse (23 + 25 + 14) = 62 : 3 = une moyenne de 20 jours par post de chasse

L’ âge des pigeons ramiers prélevés:
très jeune 63 jeune avec collier 138 adultes 205

Remarque: Ici la somme des très jeunes et jeunes ( 63+138) est presque la même des adulte (205)

Typologie des vols
Les quantités par vol sont :
V1 jusqu’à 10 V2 de 10 a 50 V3 de 50 a100 V4 de 100 a 300 V5 plus de 300

V1 – 50 + 39 + 60 = 149 le 10% du total V4 – 5 + 180 + 115 = 300 le 19,8 % du total
V2 -118 + 150 + 190 = 458 le 30,2% du total V5 – 2+ 80 + 100 = 182 le 12% du total
V3 – 39 + 250 + 135 = 424 le 28% du total
La typologie de vol principale est celle des vols V2 (de10 à 50 sujets).
La somme des classes V2 et V3 représente le 60% du total.
Intéressant voir les V4 et V5 avec le 32% du total.
Encore plus interessant voir la tipologie V5 (plus de 300 pigeons ramiers) vraiment significative avec le 12% du total vu qu’elle dépasse la V1.

C’est très intéressant de remarquer que les grands vols sont signalés plus fréquemment à fin octobre/début novembre et peuvent compter certainement des mêmes signalements près de la frontière française étant celle de la Ligurie occidentale une directrice qui alimente la migration vers la France.
Ce fait peut être attribué à un afflux de pigeons ramiers provenant de la plaine du Pô.

Les horaires de la migration:
entre 9h.00 = 65% de 9h.00 à midi = 25% de midi au soir = 10%

Quelques considérations, quelques commentaires …

Le graphique relatif à la migration sur ce secteur montre qu’un premier mouvement migratoire important a coïncidé avec les jours 18 et 19 octobre.
Sur ce secteur le pic a été observé au début de la deuxième décade de novembre (11 et 13 octobre ). Les jours 26/27 octobre et 6/7 novembre sont également intéressants.
Cette veine de migration peut recueillir des pigeons ramiers déjà aperçus en Ligurie (en particulier ceux qui migrent sur la Ligurie centrale); pour être honnête, nous devons également souligner que parfois les migrants “coupent” le Golfe de ligurie en volant sur la mer (pour raccourcir leur voyage) et ce faisant, ils ne reçoivent pas l’attention des chasseurs jusqu’à ce qu’ils reprennent le passage sur la terre à l’extrémité ouest de la région.

Le secteur au-dessus coïncide avec la partie centrale de la Ligurie qui bénéficie de deux veines de passage venant dans un cas depuis les post de chasses positionnés plus à l’est et deusièmement de différentes directions c’est à dire de Nord à Sud, de Est à Ouest et pour certaines journées de Ouest à Est, se manifestant dans ce la migration dite de «retour» typique de la Ligurie. Migration celle-ci qui pourrait pénétrer le long de la côte par le nord ( provenance Piemont et Lombardie) puis se manifester comme déjà indiqué d’ouest à est en direction de la Toscane.

Le graphique ci-dessous représente la migration suivi sur ce secteur par trois post de chasse traditionelle mais nous n’avons pas la signalation lors du 13 novembre avec le pic des observations du précédent secteur.

Le jour avec le pic maximum de ce secteur c’est le 22 octobre 2019 avec environ 6.000 pigeons ramiers repérés par les propriétaires des trois chasses traditionelle fixes.

Maintenant quelques données:

Pigeons ramiers comptés: 23.600 en moyenne 7860 pour chaque post de chasse
Vols aperçus: 503 en moyenne 167 pour chaque post de chasse
Les prélèvements: 190 observatoires en moyenne 63 pour chaque post de chasse
Jours de chasse: (19 + 22 + 14) = 55 : 3 = 18 en moyenne par poste de chasse

L’âge des pigeons ramiers capturés:
Jeunes 30 jeunes avec collier 41 Adultes 116

Remarque: La somme des jeunes et des jeunes avec collier (30+ 41) est inférieure à celle des adulte (116)

Typologie des vols
Les quantités par vol sont :
V1 jusqu’à 10 V2 de 10 a 50 V3 de 50 a100 V4 de 100 a 300 V5 plus de 300

V1 35 + 25 + 61 = 121 le 24% du total V4 15 + 8+ 24 = 47 le 8% du total
V2 72 + 60 + 98 = 230 le 48% du total V5 6 + 7+ 6 = 19 le 4% du total
V3 17 + 12 + 57 = 86 le 16% du total

La typologie de vol principale est celle des vols V2 ( de10 à 50 sujets).
La somme des vols V2 et V3 représente le 64% du total.
La somme des vols V4 et V5 représente le 12% dont insignificante est la V5 avec le 4%

Les horaires de la migration

Entre 9h.00 = 70% de 9h.00 à midi = 20% de midi au soir = 10%

En ce qui concerne les oraires de la migration il n’y a pas de différences significatives par rapport à la Ligurie occidentale.
La migration à partir de midi jusqu’au soir se confirme avec le 10%

Quelques considérations,quelques commentaires…

Ici des écarts considérables apparaissent entre la tendance observée dans ce secteur et celui de la Ligurie occidentale. Différences que l’on retrouve autant dans le temps d’évolution de la migration que dans son entité malgré la même quantité de post d’observations.
Nous voyons que le pic maximum précédent atteignait 36.000 unités alors que dans ce cas seulement 6.000 unités. En ce qui concerne le temps devolution de la migration nous remarquons malheureusement qu’ il n’y a pas de observations le 13 novembre et que ce secteur atteint sa pointe maximale le 23 octobre.
Même la tipologie de vol montre des différences notables par rapport au suivi de la Ligurie occidentale. En effet nous avons dans ce secteur une migration à petits vols et un très faible pourcentage de gros vols étant V5 au 4%.

Les trois observateurs sur la Ligurie orientale se trouvent comme indiqué ci-dessus.
Intéressant remarquer ici que le post de chasse plus au sud est interessé par une directrice de migration qui dirige les pigeons ramiers de nord à sud (c’est-à-dire vers la Toscane) tandisque les deux autres sont témoins d’une migration à directions variables c’est à dire de Est à Ouest, de Nord à Sud et parfois de Ouest à Est.


Dans le grafique ici les pics migratoires observés dans pour la “Ligurie orientale” ressemblent beaucoup à ceux que nous avons observés sur la Ligurie occidentale :
Une bonne migration vers les 17 et 27 octobre, ainsi que vers la fin de la migration en novembre.

Maintenant quelques données:

En remarquant à priori que les moyennes ne sont pas homogènes, vu que les données les plus significative sont celle du post de chasse rapportées située à la frontière avec la Toscane *

Pigeons ramiers comptés: 39.000 en moyenne 13.000 pour chaque post de chasse

Vols observés: 742 en moyenne 247 pour chaque post de chasse

Les prélèvements: 496 en moyenne 165 pour chaque post de chasse

Jours de chasse: (15 +13 +24) = 52 : 3 = 17 en moyenne pour chaque post de chasse

L’âge des pigeons ramiers prélevés:
Jeunes 116 jeunes avec collier 190 Adultes 190
Remarque: La somme des jeunes (116) et des jeunes avec collier (190) est bien supérieure à celle des adultes.

Typologie des vols
Les quantités par vol sont :
V1 jusqu’à 10 V2 de 10 a 50 V3 de 50 a100 V4 de 100 a 300 V5 plus de 300

V1 42 + 24 + 75 = 141 le 19 % du total V4 11 + 41 + 15 = 67 le 9% du total
V2 136 + 96+ 117 = 349 le 47 % du total V5 7 + 8 + 7 = 22 le 3% du total
V3 37 + 61 + 65 = 163 le 22% du total

La typologie de vol principale est le V2 composés de 10 à 50 sujets. La somme des classes V2 et V3 correspond à 69% du total. Vraiment pas significative la classe V5 (plus de 300 pigeons ramiers) qui s’arrête à 3%.
Les horaires de la migration:
entre 9h.00 le 70% des vols – de 9h.00 à midi le 25% des vols – de midi jusqu’au au soir le 5% des vols.
En ce qui concerne les oraires de la migration , il n’y a pas de différences significatives par rapport au secteur de la Ligurie occidentale et de la Ligurie centrale; les oraires de la migration observée à partir de midi jusqu’au soir se confirme avec le pourcentage le plus faible et concerne presque exclusivement les jours de grande migration.

Quelques considérations, quelques commentaires…

Dans ce suivi la particularité de ce secteur est en effet que les trois post de chasse traditionelle ont des données très peu homogènes ; le post de chasse qui se situe plus à sud près de la Toscane est celui qui est touché par un plus grand flux migratoire et donc il a reporter les données les plus significatives.
Nous voyons sur ce secteur que le pic maximum ( environ 7.000 unités) a été atteint le 27 octobre.
Même les prétendues classes de vol montrent des différences notables par rapport à ce qui a été trouvé plus à l’ouest, montrant un rythme local plus divisé en petits troupeaux et un très faible pourcentage de gros vols. (V5 = 3%).

Vue d’ensemble de la migration post-nuptial sur les trois secteurs de Ligurie

La Ligurie est la région italienne qui peut se vanter pour la migration du pigeon ramier d’une gamme complexe de directions d’entrée (origines) et en effet les chasseurs liguriens voient arriver les pigeons ramiers de cette façon :
Depuis Ouest vers Est (soi-disant une migration de retour constatée en particulier, mais pas seulement, lorsque de forts régimes meteo de basse pression sont créés sur le golfe du Lion)
Depuis Nord vers Sud (migration qui provient des régions à nord de la Ligurie, à savoir le Piémont, la Lombardie et marginalement l’Émilie)
Depuis Est vers Ouest (migration qui suit la directrice normal et dirige les pigeons ramiers vers la France)

Normalement, les chasseurs liguriens sont favorisés par les vents du nord tant désiré pour écraser les vols des pigeons ramiers près des côtes liguriennes, favorisant ainsi les observations et la chasse.
En revanche la migration de l’automne 2019 a été fortement influencé par les vents du sud.
Parmi les phénomènes qui attirent de plus en plus l’attention des observateurs il y a le fait que des grands vols poursuivrent la migration prêt de la côte mais sur la mer, comme déjà signalé, de véritables stratégies de migration qui en raccourcissant la trajectoire de migration diminue les énergies nécessaire évitant en même temps la pression la chasse.
La Ligurie est malheureusement devenue célèbre pour son instabilité meteo due à des phénomènes de plus en plus frappants.
Même au cours de la dernière saison d’automne , le mauvais temps a frappé à plusieurs reprises toute la Ligurie, causant de graves dégats. En particulier, les premiers jours de novembre (mais pas seulement) ont été boulversés par ces événements météorologiques extrêmes. C’est pour cela qu’en cette période la migration des pigeons ramiers est devenue nulle reprenant par la suite avec une impulsion importante dans la partie ouest de la région.
La grégarité du pigeon ramier lors de la migration ( voir le résumée des typologies de vols) mérite une attention particulière et nous soulignons la fréquence à laquelle c’est normal d’observer des gros vols dans la partie la plus occidentale de la Ligurie (évidemment, cette veine migratrice peut compter sur la concentration de plusieurs lignes convergentes).
De même, même la route la plus orientale, située à la frontière avec la Toscane, est certainement traversée par de grandes quantités de migrants. Nous pouvons donc écrire que la forme d’arche de la Ligurie a d’importants flux de pigeons ramiers qui “drainent” à l’ouest et au sud.
Enfin il est important aussi de souligner une observation de la Ligurie occidentale qui met en évidence comme les pigeons ramiers déplacent progressivement la directrice migratoires depuis le bord de la côte vers l’intérieur et ceci en correspondance du déroulement de la migration.
Ce détail peut avoir une explication suite aux importants mouvements qui proviennent du Piémont et de la Lombardie.

Ici le lieu du suivi sur les Apennins toscans-romagnole (représenté par une ligne droite sur la carte géografique ci-dessus) Il se situe approximativement entre la vallée du fleuve Santerno (Imola) et la vallée du fleuve Montone (Forlì) une estention longue 30 km.
Ce secteur est fortement intéressé par la migration qui a le départ sur les zones côtières proches au bois de la Mesola.

Les deux pics principaux du 17 octobre et 10 novembre sont ici bien évidents.
La quantité considérable de pigeons ramiers estimée, qui oscille entre 70.000 et 80.000 sujets (six observateurs) aux deux dates, représente bien l’ampleur du phénomène migratoire . Les premières signalations de migration post-nuptiale ont été faites le 5 octobre.

Maintenant quelques données:

Remarquant à priori que les moyennes relevés par les six post de chasse ne sont pas homogènes car seulement les données rapportées par les observateurs situés à l’extrême nord du secteur (migration sur la vallée du fleuve Santerno) sont très importantes.

Pigeons ramiers comptés: 417.000 une moyenne de 69.500 par post de chasse *
* À notez que les deux premiers post de chasse situées à l’extrême nord du secteur estiment respectivement 190.000 pigeons ramiers et 120.000 pigeons ramiers

Vols observés: 1.560 une moyenne de 260 pour chaque post de chasse

Les prélèvements: 547 * une moyenne de 90 pour chaque post de chasse
* A remarquer que malgré l’intensité de la migration, les résultats de la chasse ne sont pas frappants, car les chasseurs doivent faire face à des gros vols

Jours de chasse: 13+15+22+15+10+12 = 87: 6 = 15 la moyenne des jours de chasse.

L’âge des pigeons ramiers capturés
Jeunes 123 – jeunes avec collier 185 – Adultes 239
Remarque:La somme de tous les jeunes(123 et 185) est bien supérieure à celle des adultes.

Typologie des vols
Les quantités par vol sont :
V1 jusqu’à 10 V2 de 10 a 50 V3 de 50 a100 V4 de 100 a 300 V5 plus de 300

V1 16+90+12+30+30+13 =191 le 18% du total
V2 28+95+19+70+30+51 = 563 le 37% du total
V3 4+19+51+50+100+19 = 243 le 16% du total
V4 4+9+46+50+150+7 = 266 le 14% du total
V5 6+4+56+81+120+25 = 292 le 15% du total

Nous voyons que V2 est la typologie de vol principale
La somme des V2 et V3 correspond à 43% du total .
La V5 est dvraiment considérable dans ce secteur en se plaçant au 15% du total ( ce sont les vols avec plus de 300 unités)

Les horaires de la migration
entre 9h.00 le 75% des vols – de 9h.00 à midi le 22% des vols – de midi au soir le 3% des vols.
Nous voyons ici que la migration de l’après-midi a été vraiment marginale.

Une seule considération:
Dans ce secteur les données ne sont pas homogènes du tout car seulement les deux post de chasse situées plus au nord (le long du fleuve Santerno) ont eu des données importantes.

Comme dans le cas précédent, ce secteur aussi une extention d’environ 30 kilomètres.
Il s’étend à peu près depuis la ville de Forli jusqu’à sud de Cesena.
Certaines post de chasse se trouvent proches à la “Via Emilia” sur les premières collines des Apennins tandis que les autres sont placées sur les Apenins presque entre la Romagne la Toscane. La line de migration en question provient d’un flux migratoire provenant à la fois par la côte nord de l’Adriatique (migration le long de la côte et sur les pinèdes de Ravenne (nominées “San Vitale” et “Classe”) et directement de la mer Adriatique. En effet ce n’est pas rare lors de certaines journées particulièrement limpides de grands vols de pigeons ramiers soient aperçus en entrée directe sur la mer Adriatique.

Le graphique montre sur ce secteur pour le 2019 une migration modeste en dehors du pic maximum enregistré le 17 octobre.
Au début de novembre la migration se caractérise nulle à cause du mauvais temps.

Maintenant quelques données….

Sue ce secteur aussi nous voyons que les moyennes relevées par les cinq post de chasse ne sont pas homogènes, car les données importantes sont rapportées par un seul post de chasse.

Pigeons ramiers comptés: 80.000 une moyenne de 16.000 par post de chasse

Vols observés: 1.023 une moyenne de 204 vols par post de chasse

Pigeons ramiers prélevés: 546 une moyenne 109 par post de chasse

Jours de chasse (27+12+17+18+23) = 97: 5 = 20 la moyenne par post de chasse.

L’âge des pigeons ramiers prélevés: Jeunes 170 – jeunes avec collier 144 – Adultes 201

Remarque: La somme des jeunes (170 + 144) est ici bien supérieure à celle des adultes.

Typologie des vols
Les quantités par vol sont :
V1 jusqu’à 10 V2 de 10 a 50 V3 de 50 a100 V4 de 100 a 300 V5 plus de 300

V1 12 + 8 + 27 + 22 + 27 = 96 le 19,2% des vols
V2 32 + 33 + 51 + 54 + 55 = 225 le 45% des vols
V3 27 + 8 + 12 + 24 + 12 = 83 le 16,6% des vols
V4 28 + 0 + 6 + 0 + 6 = 40 le 8% des vols
V5 1 + 51 + 4 + 0 + 0 = 56 le 11,2% des vols

La Typologie de vol principale est V2
La somme des V2 et V3 correspond à environ le 60% des vols .
La tipologie V5 s’installe dans ce secteur autour du 10%.

Les horaires de la migration:
Entre 9h.00 le 70% des vols – de 9h.00 à midi le 18% des vols – de midi jusqu’au au soir le 12% des vols
La migration dans les après midi est tout comme le secteur précédent

Quelques considérations, quelques commentaires:
L’évolution de la migration sur ce secteur est assez homogène tout au long de la saison même si elle ne se manifeste pas par des aspects très importants pour le nombre de pigeons ramiers observés.
Pour confermer cette chose il suffit de comparer la moyenne des observations avec le secteur de la Romagne du Nord qui est environ 70.000 pigeons ramiers pour chaque post de chasse tandisque ici nous avons seulement 16.000 pigeons ramiers par post de chasse.
De toute évidence donc que les grosses populations de pigeon ramiers qui arrivent sur la côte nord de l’Adriatique préfère continuer la migrato sur secteur Romagne du Nord. Pour toute bonne raison il faut aussi prendre en compte la météorologie qui est certainement capable de modifier fortement le choix des routes migratoires suivies par les pigeons ramiers.

Sur ce secteur le suivi couvre une longueure d’environ 20 kilomètres

Les trois post de chasse rassemblent les données de tous les premières montagnes des
Apennins aux frontières entre la Romagne et les Marches.
Ce secteur complète une ligne de suivi équivalent environ 80 km de long à partir du fleuve Santerno (Imola) jusqu’en proximitée du parc “Mont San Bartolo” en province de Pesaro. Le territoire examiné de ce secteur est caractérise par une anthropisation côtière très forte qui rend impossible des escales comme au nord de l’Adriatique.
En effet les pigeons ramiers après avoir traversé la mer Adriatique ne trouvent pas, à part le parc du “Mont San Bartolo” , un environnement favorable à une escale.

Il semble évident que la migration de ce secteur s’est déroulé presque toute en octobre. Les oraires de la migration méritent également une attention particulière car de nombreux vols sont aperçus depuis midi et l’après-midi.

Maintenant quelques données:

Nous remarquons tout de suite que les données des trois post de chasse sont asse zhomogènes.

Pigeons ramiers comptés: 21.000 une moyenne de 7.000 par post de chasse

Vols observés: environ 780 une moyenne de 260 par post de chasse

Pigeons ramiers prélevés: environ 510 une moyenne de 170 par post de chasse

Jours de chasse (11 + 19 + 21) = 51: 3 = 17 la moyenne des jours de chasse par post.

L’âge des pigeons ramiers prélevés
Jeunes 80 jeunes avec collier 175 -adultes 153

Remarque: La somme des jeunes (80 + 175) est bien supérieure à celle des adultes.

Typologie des vols
Les quantités par vol sont :
V1 jusqu’à 10 V2 de 10 a 50 V3 de 50 a100 V4 de 100 a 300 V5 plus de 300

V1 39 + 61 + 36 = 136 le 45% du total des vols
V2 48 + 28 + 49 = 125 le 42% du total des vols
V3 7 + 6 + 12 = 25 le 8% du total des vols
V4 6 + 3 + 3 = 12 le 4% du total des vols
V5 0 + 2 + 0 = 2 le 1% du total des vols

A notre que sur ce secteur la principale tipologie des vol est la V1
La somme des V1 et V2 correspond à 87% des vols observés.
La V5 sur ce secteur est pratiquement inexistante.

les horaires de la migration:
Entre 9h.00 le 66% de 9h.00 à midi le 8% de midi jusqu’au soir le 26%

La migration sur ce secteur après-midi avec un pourcentage d’environ 34% est décidément équivalente à celle constatée dans les secteurs précédents.

Quelques considérations, quelques commentaires:
La tendance de la migration dans ce secteur est facile à lire se configurant comme une vague qui a commencé le 05.10.2019. Elle a atteint son apogée le 13.10 2019 et puis a complètement disparu en octobre.
En ce qui concerne la migration sur ce secteur, il suffit de comparer les 3 secteurs de la Romagne pour connaître les considerables différences qu’il y a eu. La Romagne du Nord a 70.000 pigeons ramiers, la Romagne centrale en a 16.000 et enfin la Romagne méridionale seulement 7.000.

Vue d’ensemble de la migration sur les trois secteurs de la Romagne.
Le secteur des Apennins entre le fleuve Santerno (Imola) et les territoires à la frontière entre la Romagne et les Marches montre des différences significatives dans les données .
Comme déjà souligné, la migration du pigeon ramiers diminue considérablement descendant de nord au sud; Cette particularité est attribuable au phénomène des escales que les pigeons ramiers font au nord dans les régions voisines aux bois de Nordio et de Bosco Mesola ainsi que dans la réserve de chasse “Orsi Mangelli” et un petit peu plus à sud encore vers vers la pinède de San Vitale, le biotope naturel de Punta Alberete et la pinède de Classe dans la province de Ravenne.
La dernière petite pinède se trouve près de Cervia, tandis que la suite de la côte vers le sud n’ est qu’une séquence presque ininterrompue de territoires fortement peuplés.
Ici, des hôtels, des installations touristiques de toutes sortes, des villes et des villages, des parkings ou des supermarchés remplacent les zones boisées accueillantes qui distinguent la côte adriatique depuis l’embouchure du fleuve Adige jusqu’au fleuve Lamone.
Il arrive même assez souvent qu’un seul vol, aperçu par exemple dans la vallée de la rivière Santerno, puisse dépasser la quantité de pigeons ramiers signalée tout au long d’une entière saison dans un post de chasse entre la Romagne et les Marches.
Un aspect qui différencie les flux migratoires dans des zones si proches les unes des autres est la division des vols en petits ou très petits vols. Nous avons en effet dans le 3° secteur de la Romagne comme principale typologie les vol V1 et V2 qui caractérisent la migration, alors que dans l’extrême nord de la Romagne il y a des données importantes avec la typologie V5 (vols avec plus de 300 unités).
Par contre, pour les résultats de la chasse nous pouvons dire que malgrè d’un côté les chasseurs du 6° secteur sont désavantagés par le moindre flux de pigeons ramiers ils sont plutôt très favorisés par la présence dans le ciel de petit vol qui sont sans aucun doute plus sensibles à l’effet attractif des appellants de chasse.
En examinant les horaires d’observation de la migration du 3° secteur en Romagne nous voyons, évident, un décalage de la migration vers la demi journée et parfois encore plus vers le soir. Ce détail est dû à la forte anthropisation de la côte sud romagnole qui ne facilite certainement pas les phénomènes d’escales .
En effet, les pigeons ramiers qui entrent dans ce secteur adriatique poursuivent leur vol directement vers les montagnes des Apennins puis vers l’Ombrie et la Toscane.
Nous remarquons qu’en dépit des excellents résultats de chasse le pourcentage des prélévements contre les pigeons ramiers observés résulte inférieur à 1%.

Le 7° secteur du suivi se trouve dans un contexte intéressant du centre de l’Italie et peut compter sur la collaboration de 5 détecteurs qui surveillent sur les Apennins un territoire pour une longueure de 50 km. Ce territoire par rapport à la ligne de migration se trouve derrière le parc du Monte Conero. Sur ce secteur nous avons une migration équivalente à celle du Nord sur le Delta, où les stop.over (Bosco Mesola) sont éclatants.
En effet, le promontoire du Monte Conero est un point de référence pour de nombreux pigeons ramiers qui, à partir des côtes dalmates (région de Zadar), terminent leur traversée de la mer Adriatique dans ce célèbre parc et s’y installent pour une escale plus au moins longue lors de la migration.

Le graphique diffère peu de celui de la Romagne méridionale; la seule différence importante se trouve avec le pic maximum constaté à la fin de la première decade de novembre.
Maintenant quelques données:
Pigeons ramiers comptés: 50.000 une moyenne de 10.000 par post de chasse
Vols repérés: 1.160 une moyenne de 231 par post de chasse
Pigeons ramiers prélevés: 350 une moyenne de 70 par post de chasse
Jours de chasse (17 + 26 + 13 + 27 + 24) = 107: 5 = 21 la moyenne par post de chasse
L’âge des pigeons ramiers prélevés Jeunes 80 – Jeunes avec collier 84 – Adultes 190
Remarque La somme des jeunes (80 + 84) est inférieure à celle des adulte (190).
Typologie des vols
Les quantités par vol sont :
V1 jusqu’à 10 V2 de 10 a 50 V3 de 50 a100 V4 de 100 a 300 V5 plus de 300

V1 88 + 50 + 103 + 124 + 74 = 439 le 36,4% du total
V2 57 + 107 + 115 + 79 + 128 = 486 le 41,2% du totol
V3 35 + 10 + 49 + 38 + 39 = 171 le 17% du total
V4 5 + 1 + 19 + 4 + 25 = 54 le 4,6% du total
V5 0 + 1 + 3 + 2 + 3 = 9 le 0,8% du total
La typologie de vol principale est la V2
la somme des V1 et V2 est légèrement inférieure à 80% du total
La classe V5 est pratiquement inexistante.
Les Horaires de la migration
Entre 9h.00 le 80% de 9h à midi le 12% de midi jusqu’au soir le 8%
Dans ce secteur la migration après-midi (avec un pourcentage d’environ 8%) n’est pas très significatif.
Quelques considérations, quelques commentaires:
La tendance de la migration dans ce secteur est facile à lire, se configurant comme une vague qui a commencé le 05.10.2019, a atteint son maximum le 19.10.2019 pour ensuite disparaître complétement en octobre pour terminre avec un deuxième pic inhabituel à la fin de la première décade de novembre.
remarque: sur ce secteur la migration se déroule principalement le matin jusqu’à 9h.00.

Le 8° secteur du suivi se trouve dans la province de Fermo
Le territoire se trouve pas loing de la mer Adriatique pour une extention de 20 km

Dans ce grafique la tendance de la migration suit le calendrier saisonnier comme un peu plus au nord près du promontoire du “Mont Conero “ bien que le nombre de pigeons ramiers comptés est plus faible.
A remarquer également ici aussi les données du 7 novembre.

Maintenant quelques “chiffres”
En ramarquant que les moyennes des données pour les 5 post de chasse sont assez homogènes.
Pigeons ramiers comptés: 15.600 une moyenne de 7.800 par post de chasse *
* dans ce cas les données moyennes ne sont pas proches à la réalité qui est 13.800 et 1.800
Vols observés: 339 une moyenne de 169 par post de chasse *
* dans ce cas les données moyennes ne sont pas proches à la réalité qui est 281 et 58
Pigeons ramiers prélevés: 150 une moyenne 75 par post de chasse *
* dans ce cas les données moyennes sont plus proches à la réalité .
Jours de chasse (26 + 20) = 46: 2 = 23la moyenne des jours pour chaque post de chasse.
L’âge des pigeons ramiers prélevés
Jeunes 7 – Jeunes avec collier 45 – Adultes 95
La somme des jeunes ( 7 + 45 ) est environ la moitié des adultes (95).
Typologie des vols
Les quantités par vol sont :
V1 jusqu’à 10 V2 de 10 a 50 V3 de 50 a100 V4 de 100 a 300 V5 plus de 300

V1 65 + 17 = 82 le 24% du total des vols
V2 130 + 35 = 165 le 49% du total des vols
V3 61 + 4 = 65 le 19% du total des vols
V4 22 + 2 = 24 le 7% du total des vols
V5 3 + 0 = 3 le 1% du total des vols
La tipologie de vol principale est la V2.
La somme des V1 et V2 est le 75% des vols observés.
La V5 ici aussi est pratiquement inexistante.
Les horaires de la migration: Bien peu de différence par rapport au secteur précédent
Entre 9h.00 le 75% De 9h.00 à midi le 20% de midi jusqu’au soir le 5%
Dans ce secteur aussi la migration pendant les après-midi est très faible

Quelques considérations, quelques commentaires:
La tendance de la migration dans ce secteur de détection est facile à lire, se configurant comme une vague qui a commencé le 07.10.2019, a atteint son apogée le 19.10.2019, puis a complètement disparu à la fin d’octobre.
Un deuxième pic modeste et inhabituel s’est produit le 07.11.2019.
Nous ne donnons plus d’espace à une vue d’ensemble des deux secteurs de la région Les Marches car ils se caractérisent par des aspects complétement similaires.

Quelques nouvelles de la migration dans le sud de l’Italie
Cette anné un chasseur du sud nous a rempli des fiches pour un suivi fournissant des informations sur la présence des pigeons ramiers dans la région “Basilicate”.
Sept journées de chasse qu’il a fait nous permettent d’avoir le tableau suivant.

Pigeons ramiers comptés: 12.000
Vols observés: 100
Pigeons ramiers prélevés: 140
Jours de chasse: 7
L’âge des pigeons ramiers capturés
Jeunes 3 – Jeunes avec collier 23 – Adultes 114
Un pourcentale remarquable les adultes au 81% du total prélévements de ce chasseur.

Typologie des vols
Les quantités par vol sont :
V1 jusqu’à 10 V2 de 10 a 50 V3 de 50 a100 V4 de 100 a 300 V5 plus de 300

V1 – 20 = égal à environ 20%
V2 – 36 = égal à environ 36%
V3 – 20 = égal à environ 20%
V4 – 13 = égal à environ 13%
V5 – 11 = égal à environ 11%
La typologie de vol principale est la V2
La typologie V5 représente un pourcentage intéressant (11%).
Les horaires de la migration :
les observations se concentrent principalement dans la matinée de l’aube à midi.
Après avoir dévoilé une “avalanche” de nombres et chifres, nous essayons de prender maintenant une discussion sur les résultats obtenus dans les différents secteurs du suivi tout en commençant par le calendrier de la migration
LE CALENDRIER DE LA MIGRATION SUR LES 8 SECTEURS
Le pigeon ramier est un sauvage très adaptable et rapidement avec profit dans chaque situation que la nature lui offre.
Lors de la migration post-nuptiale, les conditions météorologiques vont donc influencer de manière décisive ses choix en lui faisant préférer une ligne de migration ou l’autre de façon de faciliter ses efforts. Voilà que surtout le vent sera notamment l’un des phénomènes qui conditionnera les itinéraires choisis pour atteindre les quartiers d’hivernage qui peuvent être même à des milliers de kilomètres des sites de nidification (le seul “point fixe” de la vie sauvage).

Le calendrier de la migration post- nuptiale 2019.

Avant de commencer à traiter la migration en Ligurie (les 3 secteurs), il faut se rappeler que cette région a été tourmentée par le mauvais temps à plusieurs reprises et que les pigeons ramiers ont traversé ces terres en alternance.
1° secteur – Ligurie occidentale

Une migration “stop and go” caractérisée par des pics notables et par autant de pauses dues aux intempéries.
2° secteur – Ligurie centrale

Le secteur de la Ligurie centrale diffère du précédent pour une différence dans les journées de migration. Deux courtes périodes 25/28 octobre et fin de la première décade de novembre se ressemblent pour une plus forte migration.
Les pics maximaux (grafique en haut le 13 novembre et ici 22/23 octobre ne coïncident pas).

3° secteur – Ligurie orientale

Dans ce secteur nous pouvons remarquer une certaine similitude avec les donnèes de la Ligurie occidentale. Nous trouvons des pics migratoires peu différents dans le temps.

4° secteur – Romagne du nord

Dans ce secteur, les premères données de la migration ont été signalés à partir du 5 octobre. Deux pics maximum caractérisent l’automne 2019: les dates sont celles du 19.10 et du 10.11

5° secteur – Romagne centrale

Un autre aspect de la migration post- nuptiale 2019 ici :
un seul pic important à la même date que celui signalé dans le secteur précédent et des données très faibles vers le 10 novembre parceque des chasseurs ont quité les post de chasse trop tôt.

6° Secteur – Romagne du sud

Une particularité du calendrier de la migration dans ce secteur (répétitif au fil des ans) réside dans le fait que les pigeons ramiers commencent à migrer sur ces territoires avec une certaine «avance» par rapport au cadre national et avec autant de répétition ils ne montrent jamais d’y vouloir migrer en novembre. Le pic maximum de la migration a été atteint le 13 octobre, cette date est même la première parmi les nombreuses données de tout la migration sur Italie.

7° secteur – Les Marches centrale

Le calendrier de la migration sur ce secteur est assez homogène aux précédents. La différence substantielle ici c’est le fort pic signalé le 10 novembre (voir aussi la même chose sur les secteurs les plus septentrionaux de Ligurie et Romagne).

8° secteur – Les Marches du sud

Très peu de différences entre ce graphique et le précédent: pic le 19 octobre et encore quelques bonnes observations le 7 novembre.

Région Basilicate

Ici le grafique concentre les observations dans cette région vers la fin d’octobre.
En résumant la migration post-nutiale 2019
Nous signalons les premières observations significatives sur le centre de la péninsule (à partir du secteur ” Romagne du sud ” jusqu’au secteur Les Marches du sud”). Dans ces ces régions, le pic migratoire maximum s’est déroulé du 13 au 19 octobre et un autre pic important observé s’est développé du 7 au 10 novembre sur le secteur Les Marche du sud. Plus au nord les pigeons ramiers ont été comptès du 19 au 27 octobre et du 9 au 13 novembre.
En termes de “ calendrier migration “, il est nécessaire vous faire remarquer les études du Prof. Enrico Cavina sur le “PTO – organe Vitali”. C’est un organe qui se trouve dans les oreilles des pigeons ramiers avec lequel ils sont capables de percevoir des changements soudains de l’augmentation de la pression atmosphérique et donc de programmer des envols massif au même temps que des conditions météorologiques sont favorables à leurs migrations ( mais pas forcément du bon temps).
En pratique, l’organe Vitali PTO n’est rien de plus qu’un baromètre-altimètre “biologique” qui est placé dans l’oreille moyenne des oiseaux et qui conditionne de manière significative les choix du “temps de migration”. À ce sujet c’est intéressant de souligner que le Prof. Enrico Cavina réussit à faire des prévisions (exacte et bien à l’avance) des possibles envol massif de pigeon ramiers depuis et vers n’importe quel lieu.
A témoignage voir ici le plus fameux envol massif qui a été même filmé par Denis Bianchi au bois de la Mesola le 31 octobre 2017 à 6h.41 : voir le lien de la video:

Un autre envol massif a d’ailleurs été filmé, l’année dernière aussi, le 11 octobre 2019 à 6h.31 toujours au bois de la Mesola et toujours grace au Prof. Enrico Cavina voir le lien :

Les moyennes des données secteur par secteur

Nous analysons la moyenne des pigeons ramiers comptés (tous les post de chasse par secteur)

Le 1° et le 4° secteur avec leurs moyennes de 45.000 et 69.500 pigeons ramiers (Ligure occidentale et Romagne du Nord) se distinguent immédiatement.
Les autres secteurs reposent sur des paramètres assez homogènes mais plus bas étant près de 10.000 unités.
À l’appui de l’étendue des estimations faites dans les secteurs 1 et 4, il peut être utile de rappeler que le 4° secteur reçoit le flux des zones côtières adriatiques près du bois de Mesola et même le 1° (Ligurie occidentale) peut également recevoir ce fluì migratoire mais il peut également profiter d’une autre voie migratoire importante.
Cette voie est celle qui rentre en Italie par les Préalpes vénitiennes et après avoir suivi la plaine du Pô (Lombardie et Piémont) elle se divise sur deux lignes principales: la première porte les pigeons ramiers en France à travers la vallée de la Stura et d’autres vallées piémontaises dans les zones proches du Colle della Maddalena (voir Alpes-marittimes), la seconde (celle qui nous intéresse) entre en Ligurie avec une direction nord-sud et gonfle la migration qui traverse déjà la Ligurie d’ Est à Ouest.
Le graphique au-dessus est une conséquence des mauvaises conditions climatiques qui ont fortement influencé la migration 2019, soit quarante jours durant lesquels les vents ont soufflé de façon presque toujours de sud.

Nous analysons la moyenne des vols (tous les post ce chasse par secteur)

C’est le secteur 1 (Ligurie occidentale) qui a enregistré le plus grand nombre de vols. Dans ce graphique, le secteur 4 (migration depuis Mesola) n’est pas noté pour l’importance du nombre de vols observés. Cette contradiction apparente ( nombre de vols) est due au fait que en départ de Mesola les vols sont très grands.
L’image globale est représentée par une chiffre global moyenne qui s’élève à environ 200 vols pour chaque post de chasse.

Nous analysons la moyenne des pigeons ramiers prélevés (tous les post de chasse par secteur)
Le graphique ici est intéréssant pour une déduction importante sur le 4° secteur: c’est-à-dire qu’il est caractérisé par une migration abondante qui ne correspond pas aux résultats de chasse.
En effet ce 4° secteur pour les prélévements n’est positionné qu’au cinquième niveau sur les neuf évalués.
Pour la migration du pigeon ramier 2019, le secteur qui a eu les meilleurs résultats de chasse est le 6°- Romagne du sud) avec des 170 pigeons ramiers par post suivi tout de suite par le 3°secteur ( Ligurie du sud).

Nous analysons le pourcentage de pigeons ramiers prélevés par secteur

Voici les pourcentages de chanque secteur par rapport aux pigeons ramiers comptés
Le graphique met en évidence l’incidence modeste qui se fixe souvent en dessous de 1%:
Cela signifie que le les effets de la chasse traditionnelle sont vraiment marginaux et quelle est vraiment compatible avec la dynamique démographique du pigeon ramier.
En résumé les chasseurs ont compté un total de 793.200 pigeons ramiers et en on prelevé 3.329 fixant ainsi le pourcentage à 0,4% des comptages.
Le 4° secteur qui présente le plus faible pourcentage d’incidence sur la chasse mérite une note, alors que c’est encore le 6° secteur qui excelle dans ce classement avec un pourcentage d’incidence presqu’à 2,5%.
Le lien logique de ces résultats est du à plusieurs paramètres: le nombre des jours de chasse par secteur, celui des chasseurs présents et certainement aussi la manière dont la migration s’est déroulée soit en petits vols ou en gros vols.
Nous analysons l’âge des pigeons ramiers prélevés
les jeunes pigeons ramiers sont le 21% du totale, les jeans pigeons avec collier sont le 32% s et les adultes sont 47%.
Une fois de plus, ces données sont rassurantes et montrent la bonne santé de l’espèce car la somme des tous les jeunes dépasse celle des anciennes.
Nous analysons les jour de chasse
Concernant les jours de chasse le nombre moyen de ce paramètre par poste de chasse est d’environ 17 jours et demie en remarquant que la météo de l’automne 2019 n’était certainement pas propice à une forte fréquentation des poste de chasse. En effe devant répartir le coefficient fréquentation sur toute la saison de l’étape 2019, on se rendrait compte que le moment de participation le plus élevé est atteint au cours de la 2ème décade d’octobre, alors qu’en allant vers novembre le nombre de chasseurs diminue progressivement.

Nous analysons le typologie des vols
Typologie vol V1 (de 0 à 10 pigeons ramiers) observé pour tous les secteurs


A gauche les pourcentage des vols V1. Nous voyons ici le 6° secteur (Romagne du sud) avec le 45% de vol V1 et c’est le secteur où nous avyons également analysé l’incidence maximale de la chasse avec un pourcentage de 2,5% le plus haut de tous les secteur. Pour les autres secteur ce paramètre se situe autour d’un pourcentage de 20%.

Typologie vol V2 ( de 10 à 50 pigeons ramiers )observé pour tous les secteurs

La typologie V2 est plutôt homogène, avec une moyenne d’environ 40% sur tous les secteurs.

Typologie vol V3 ( de 50 à 100 pigeons ramiers )observé pour tous les secteurs

Dans ce graphique aussi, a part le 1° secteur (Ligurie occidentale), la typologie des vols se montre avec des données homogènes entre 15% et 20% pas. A remarquer une valeur minimale du 6° secteur pour cette typologie de vol.

Typologie vol V4 ( de 100 à 300 pigeons ramiers )observé pour tous les secteurs

Prédominance des grands vols V4 dans le 1° secteur (Ligurie occidentale) et d’importants vols V3 caractérisent également les secteurs 4 (Romagne du Nord) et 9 (Basilicate).
En revanche a remarquer le pourcentage minimum de V4 sur Romagne du sud.
Typologie vol V5 ( plus de 300 pigeons ramiers )observé pour tous les secteurs

Ici le 4° secteur (Romagne du Nord) clairement mis en évidence, alimenté par le flux migratoire qui provient depuis la côte adriatique près du Bois de Mesola et caractérisé par le pourcentage le plus élevé de grands vols (15%).On pourrait commenter : Des vols énormes pour admirer la migration, mais peu sensible aux appelants des chasseurs.
Le 1°secteur (Ligurie occidentale) et le 9° (Basilicate) montrent eux aussi une migration formée de grands vols. En revanche, les signalements de grands vols plus au sud, dans les secteurs 6, 7 et 8,sont presque nulle.
Nous avons déjà donnée une grande place dans nos archives historiques en ce qui concerne les grands vols de pigeons ramiers signalés une fois lors des migrations d’automne mais nous pouvons maintenant intégrer nos informations en ajoutant que ces informations sont de nouveau de notre temps.
Maintenant la variation des conditions climatiques coïncident avec la prolongation de la migration jusqu’à mi-novembre car il y a une présence de plus en plus importante de nourriture bien accessible aux pigeons ramiers lors de la migration pour atteindre les quartiers d’hivernage.
Souvent pour motiver les effets de la migration, nous nous concentrons de manière limitée sur les espaces proches de nous, mais la migration des pigeons ramiers provient depuis milliers et milliers de kilomètres. Ce sont donc les conditions climatiques (plus ou moins favorables ) et les sources de nourriture à déterminer les effets de la chasse lors de la migration.
A propos de la migration sur l’Italie bientôt le “Club Italiano del Colombaccio”, sur une initiative coordonnée et proposée par le prof. Enrico Cavina, sera impliqué dans la recherche dite K. Hobson. Ce scientifique de renommée mondiale, grâce à l’étude des isotopes présents sur les plumes des pigeons, pourra nous d’identifier l’origine exacte des pigeons ramiers qui migrent sur l’Italie.
De cette façon, nous pourrons voler à “Mère Nature” un secret jusque-là inexploré et clairement scientifique.
Un dernier paramètre que nous voulons analyser est l’ horarires de la migrationMonitorage Selectif Migration

Nous proposons maintenant de développer une nouvelle recherche que nous avons définie “dynamique” et qui a pour objectif de suivre un hypothétique vol de pigeons ramiers qui est parti depuis Bosco Mesola pour arriver, après avoir traversé l’Italie, sur l’île d’Elbe.
Le professeur Enrico Cavina présentera de nouveau une étude beaucoup plus complexe de cell-ci , réalisée sur un “couloir” d’une vingtaine de kilomètres de large qui comportera le même chemin et qui sera lié à la migration du 2018.
En attendant de pouvoir lire cette intrigante enquête, nous proposons bien plus simplement ce modeste ouvrage. Un travail qui ne vise pas à estimer la quantité de pigeons ramiers, mais à vérifier l’itinéraire parcouru et surtout à examiner la variation de la composition numérique des vols.

Les post de chasse traditionelle qui ont trouvé des données utiles pour cette enquête sont situées à Mesola (FE) – Monte Chioda (FC) – Londa (FI) – Gaiole in Chianti (SI) – Campiglia Marittima (LI) – Marciana Marina / Elba (LI).

À propos de Mesola, nous avons reçu les données (1°post de chasse) de Mr. Lorenzo Monesi qui nous a informés sur les dates du 14 – 16 – 19 – 23 – 26 – octobre et celles du 6 – 9 novembre lesquelle sont marquées par de forts mouvements migratoires quittant le bois de Mesola.
Le Bois de Mesola est comme un “Grand Hôtel” avec “des gens qui s’en vont et des gens qui arrivent”. Dans cette situation d’arrivées et de nouveaux dèparts il y a que d’immenses vols de pigeons ramiers qui proviennent de la mer et qui ensuite les jours à suivre pendant l’escale sortent du bois pour aller vers le nord en Vénétie sur les territoires de pâturages ( surtout maïs et sola). En outre il y a aussi les vols qui sortent en même temps de l’autre côté du bois pour aller vers les Apennins en continuant la migration vers la Toscane, ou toujours sortant mais le long du fleuve Pô pour continuer la migration vers la Lombardie, le Piémont , la Toscane encore et de suite aussi vers la France. En conséquence de tout cela l’identification exacte de ce qui se passe près du bois de Mesola semble difficile à expliquer. En tout cas, notre collaborateur a souligné la date du 19 octobre comme une excellente journée de «départ migratoire» avec plus de 33.000 pigeons comptés.
Nous passons donc ci-dessous les données de cinq propriétaires de chasse traditionelle et pour le faire nous commençons sur les Apennins de la Romagne, exactement à “Monte Chioda”. Nous avons déjà traité de ce col en ce qui concerne des vols d’immenses signalés lors de la migration. Monte Chioda est situé à environ 600 mètres d’altitude entre les pays de “Rocca San Casciano” et Modigliana.
Ce 2° post post de chasse est fameux pour la forte migration qui depuis la Côte Adriatique au Nord de Ravenne arrive jusqu’au col dénominé “ Passo del muraglione”

Le graphique relatif à “Monte Chioda” fait défaut dans les relevés de novembre en raison de l’absence des observateurs.Par contre deux pics de migration considérables le 17 et le 26 octobre sont clairement évidents.
Nous passons maintenant au 3°post de chasse à “Londa”

Nous somme dans la province de Florence, en vous indiquant que ce post est situé immédiatement après le col “Passo del Muraglione” qui sépare les provinces de Forlì et celles de Florence.
Le propriétaire du post de chasse à “Londa” (M. Paolo Cenni) ne rapporte dans son livret que les données faisant référence à des pigeons ramiers très proches de lui (possible donc à leurer) suivant les critères d’ une autre étude “Progetto Colombaccio Italie”.
Voilà pourquoi nous avons des données modestes dans ce graphique. En tous cas nous pouvons constater que les deux grands pics de hauteur détectés dans les Apennins moyens de la Romagne (Monte Chioda) ont presque le même moment que le pic de “Londa” entre le 19 et le 26 octobre.

Nous passons maintenant au 4° post de chasse à “Gaiole in Chianti”


Même ici dans le graphique de “Gaiole in Chianti” (les données de Mr. Maurizio Bucci) révèle la vague de migration entre le 16 et le 27 octobre.

Nous passons maintenant au 5°post de chasse a Campiglia Marittima

Ici aussi bien visibile encore une bonne “vague” de migration signalée par Mr.Renato Bianchi du 19 au 27 octobre. a remarquer qu’ici les données de ce post de chasse sont influencées par une veine de migration qui se déroule le long de la côte tyrrhénienne du nord au sud.

Nous passons maintenant à la 6° position pour les données à Marciana Marittima

Voici les données effectuées par Mr. Flavio Mazzei. Localité celle-ci située dans la partie nord-ouest de l’île d’Elbe.


Nous soulignons que l’institution du parc national empêche effectivement la chasse dans presque toute l’île d’Elbe: des données modestes s’ensuivent.
Ce graphique met également en évidence une bonne vague de migration du 19 au 26 octobre et un pic maximum ultérieur le 10 novembre. Pour résumer les données en cadence de ces cinq observations de la migration on peut affirmer que deux vagues remarquables ont impliqué le couloir de migration migration examiné: une première vague du 19 au 27 octobre, une seconde du 7 au 10 novembre. Il semble réaliste de dire qu’une grande partie des pigeons ramiers qui s’envolent depuis Mesola peuvent avoir l’archipel toscan comme référence intermédiaire, en particulier l’île d’Elbe, et ensuite pointer directement vers la Corse et la Sardaigne.
Ces deux grandes îles, en effet, avec leur environnement intact et accueillant accueillent de grandes quantités de pigeons ramiers pendant les mois d’hiver.
Voir aussi à ce propos l’étude de Denis Bianchi (*) “ Migration du pigeon ramier depuis le Delta du Pô jusqu’à la Corse – Escale et hivernage au bois de la Mesola année 2019/2020”
* “Club Italiano del Colombaccio” ici le lien :

Migration du pigeon ramier depuis le Delta du Pô jusqu’à la Corse Escale et hivernage au Bois de Mesola année 2019/2020

La typologie des vols observés sur le couloir Mesola-Elba

Pour la comparaison des typologie de vol, nous utiliserons le tableau suivant en précisant que les données présentées représentent le pourcentage de la typologie des vols pour tous les 6 post.

En lisant ce tableau nous pouvons faire quelques considérations utiles pour montrer le fort grégarisme du pigeon ramier en vol au-dessus de la mer Adriatique et de la mer Tyrrhénienne.
Nous pouvons voir comment les vols se sont compactés ou se sont fragmentés au cours de ce couloir de migration (correspondant en longueur à environ 250 km).
Typologie des vols V1 (de 0 à 10 pigeons ramiers)
Nous partons de Mesola, caractérisé par l’absence de vols V1 (moins de 10 sujets) et par un gros pourcentage de gros vols (voir même 15% V5), pour noter qu’à seulement 90 km environ (M. Chioda *) ils se sont significativement divisés en vols plus petit et encore plus après avoir passé les Apennins une fois dans la région du “Chianti”. Nous vérifions que les grands vols se sont complètement fragementés en donnant naissance à la classe de vol V1 qui deviene la plus importanteavec un pourcentage qui s’installe autour du 50% de la masse totale en migration.
* Cependant, nous avons déjà vérifié comment d’énormes vols de pigeons ramiers peuvent migrer à Monte Chioda. Il est donc logique de se poser une question: à savoir si ces multitudes viennent-elles de Mesola ou d’outre-mer? Pour augmenter ce doute, il y a un autre détail dû aux altitudes de vol très élevées (presque invisibles à l’œil nu) qui distinguent normalement les vols énormes.
Nous continuons le voyage en vol et parcontre si dans le Chianti les petits vols caractérisent la migration et permettent également des résultats de chasse importants (il est plus facile de leurer des petits vols de migrants que des “nuages” de pigeons), on peut voir que le retour à l’approche vers les côtes de la mer Tyrrhénienne (Campiglia Marittima.)la typologie des vols V1 diminue beaucoup en arrivano sur l’île d’Elbe.
Nous pouvons donc dire que les étendues de mer qui séparent la péninsule italiane des côtes slaves et de la Corse obbligent les pigeons ramiers à se compacter de nouveau en vol très gros pour traverser la mer. En guise de résumé de ce sujet, nous pouvons anticiper que dès l’automne prochain le “Club Italiano del Colombaccio” pourra compter de nouveau sur la précieuse collaboration des chasseurs de Corse.

Typologie des vols V2 (de 10 à 50 pigeons ramiers)
Les vols de pigeons ramiers composés de moins de 50 sujets sont les plus nombreux à observés. La classe V2 atteint son maximum (relatif) dans les Apennins supérieurs (Londa) (à peu près à mi-chemin entre une mer et l’autre) et se distingue par un pourcentage assez constant d’un peu plus de 40%.

Typologie des vols V3 (de 51 à 100 pigeons ramiers)
Cette classe de vol présente un pic lorsque les pigeons ramiers se rapprochent des côtes de la mer Tyrrhénienne : les vols ont tendance à se recomposer augmentant en nombre de sujets à la vue de la mer.
Typologie des vols V4 (de 101 à 300 pigeons ramiers)
La réflexion sur les vols V3 se répète et il y a aussi confirmation de ce qui se passe dans les environs de Mesola, où les concentrations de pigeons ramiers dans les grands vols sont vraiment nombreuses.
Typologie des vols V5 ( plus 300 pigeons ramiers)
Le raisonnement présenté pour la première classe de vol est à nouveau valable et on peut dire qu’au milieu du voyage sur l’Italie(Gaiole in Chianti) la présence de gros vols ne caractérise certainement pas la migration.
Nous laissons au Prof.Enrico Cavina qui prépare une étude sur un couloir de migration similaire mais beaucoup plus large avec beaucoup plus de données acquises en automne 2018 la possibilité de saisir dans notre exposition marginale sur un sujet qui mérite certainement plus d’expérience.

A la fin de cette étude…………

Après une brève introduction, après la description des matériaux et des méthodes utilisés pour faire M.S.M., après avoir illustré les résultats obtenus, après une discussion approfondie, il faut nécessairement terminer ce travail avec une conclusion adéquate.

À mon avis, ce n’est pas le moment de tirer des conclusions. Peut-être … à la fin des cinq premières années de traitement des données, ou mieux encore à la fin de la première décennie, des considérations plus précieuses pourront être tirées. Valence certainement pas scientifique! mais en tout cas la valeur d’un intérêt passionnant pour nous chasseurs.
L’espèce “columba palumbus” jouit d’une excellente santé. Nos yeux, ceux d’incurables passionnés qui parviennent à vivre plus d’un mois au sommet d’un arbre, en attendant la migration post-nuptiale des pigeons ramiers, sont témoins en Italie d’une augmentation numérique exponentielle de l’espèce.
Ce fait est certainement positif! En même temps, et en plusieurs endroits, on nous dit que l’état de bonne santé de l’espèce, voire l’excellent état de santé de l’espèce ne nécessite pas d’études approfondies pour sauvegarder un oiseau sauvage qui est peut-être devenu l’oiseau le plus chassé d’Europe.
Nous ne partageons pas cette opinion et nous pensons que précisément parce que le pigeon ramier augmente en gagnant des nouveaux territoires colonisés comme jamais, il devrait mériter l’attention de ceux qui voudraient se placer comme le “gestionnaire” prudent d’un patrimoine que Mère Nature nous donne en abondance.
Nous avons donc tenté à plusieurs reprises d’harmoniser les initiatives du suivi de cette espèce qui existent déjà dans d’autres pays, comme la France, l’Espagne et le Portugal, sans réussir pour l’instant à joindre au but.
“N’abandonnons” pas comme nous usons dire … “si ce sont des roses elles fleuriront”.
Longue vie au pigeon ramier et vive les chasseurs de pigeons ramiers tradition.

Rinaldo Bucchi

Les chasseurs/observateurs

Monitorage Selectif Migration 2019

Bianchi Renato – Bernoni Riccardo – Borelli Graziano – Bruzzone Antonio – Bruzzone Sergio – Bucci Maurizio – Caminati Riccardo – Canepa Stefano – Capurro Mauro – Cavalletti Luca – Cavina Enrico – Celsi Federico – Cenni Paolo – Dellavalle Roberto – Faccin Raffaele – Felici Antonio – Fiammelli Giancarlo – Gessi Franco – Giovannetti Graziano – Girometti Davide – Ghetti Giuliano – Leardini Franco – Maistro Marco – Mamberto Nicolò – Marconi Ivo – Morgantini Carlo – Mazzei Flavio – Monesi Lorenzo – Palli Enrico – Pelazza Ivo – Petrucci Raffaele – Piani Silvano – Rana Alessandro – Rinaldi Giovanni – Quarantelli Andrea – Serafini Giuseppe – Testone Vito.

Votre collaboration annuelle compétente et répétitive confèrera une valeur ajoutée à cette étude.

Rinaldo Bucchi

Les photos accompagnantes ce manuscrit sont de Denis Bianchi que nous remercions

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http://www.aracneeditrice.it/pdf/9788825511130.pdf

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Bianchi Denis.http://journal.ilcolombaccio.it/le-pigeon-ramier-la-cote-adriatique-et-ses-forets-migration-escale-et-hivernage-au-bois-de-la-mesola/

Rinaldo Bucchi.- M.S.M.2018.http://journal.ilcolombaccio.it/monitorage-selective-migration-du-pigeon-ramier-en-italie/