Le pigeon ramier la côte Adriatique et ses fôrets, migration escale et hivernage au bois de la Mesola

 Auteur : Denis Bianchi

@ Email:denis547802@gmail.com

                                                                                   

         Le Club Italiano del Colombaccio 

                                 Présente  

 

       

   Le pigeon ramier la côte Adriatique et ses fôrets

              Migration, escale et hivernage au bois de la Mesola                                                                 

            

 

Abstract

Cette étude conduite au près de la forêt de Mesola par le “Club italien du pigeon ramier” est née pour connaître et mieux faire connaître pour les prochaines années la migration sur la côte nord de l’Adriatique, l’escale et l’hivernage du pigeon ramier et colombin au bois de Mesola.L’analyse effectuée sur la base des données confirme que, bien que la participation pour cette première année de surveillance a été minimale, le lieu choisi se prête efficacement au contrôle de la phénologie de la migration du pigeon ramier et du pigeon colombin dans le nord de l’Italie. La comparaison de la migration entre Mesola et les Apennins Toscano-Émiliens existante ici dans l’étude valide cette analyse.

This study conducted near the forest of Mesola by the Italian Woodpigeon Club was born to know and make better known in the coming years the migration on the north coast of the Adriatic, the stopover and the wintering of the wood pigeon with the forest of Mesola.The data-based analysis confirms that, although participation for this first year of monitoring was minimal, the selected site is highly effective in controlling the phenology of woodpigeon migration in northern Italy. The comparison of the migration between Mesola and the existing Toscano-Emilian Apennines in the study validates this analysis.

Questo studio condotto al bosco della Mesola dal Club Italiano del Colombaccio nasce per conoscere e fare conoscere meglio nel corso degli anni la migrazione sulla costa nord-adriatica italiana, lo stopover e lo svernamento del colombaccio al bosco della Mesola.L’analisi fatta in base ai rilievi eseguiti conferma che, malgrado sia stata minima la partecipazione per questo primo anno di monitoraggio, il luogo scelto si  presta efficacemente al controllo della fenologia della migrazione del colombaccio e della colombella sull’Italia del Nord. Adeguato a convalidare questa analisi il confronto della migrazione tra Mesola e l’Appennino Tosco -Emiliano esistente nello studio.

Prémisse 

De nos jours, l’importance et la nécessitée de surveiller la présence de la faune migratrice chassable sur l’ensemble du territoire sont incontestables.
On pourrait donc simplement dire “savoir pour mieux gérer”.
Oui, il faut bien gérer tout en parlant de chasse. 

En savoir toujours plus pour mieux gérer la faune migratoire chassable et, en ce qui concerne la surveillance, il est important de garder à l’esprit que cela doit être fait à la fois pendant la période de reproduction, pendant la période des migrations et des escales mais aussi pendant la période d’hivernage car les oiseaux hivernants sont les migrateurs de l’année suivante. 

Nous en sommes donc ici, malgré une contribution minimale pour cette première année, pour mieux savoir comment mieux gérer le présent mais aussi pour l’avenir d’une chasse durable et soutenable.
Dans cette étude, nous avons donc essayé d’accroître nos connaissances en combinant trois périodes existentielles typiques du pigeon ramier, c’est-à-dire la période de migration simultanée avec la période d’escale et l’hivernage dans des endroits tels que le Bois de la Mesola. 

TABLE DES MATIÈRES

A) Présentation des participants et remerciements

B) La migration des pigeons ramiers de l’Adriatique à l’Elbe.

C) La côte adriatique, ses bois, ses forêts de pins, l’escale et l’hivernage

D)Le bois de Mesola et ses environs : Quel habitat ?

E) Les trajectoires sur l’Italie et les trajectoires sur l’Europe

F) La migration au bois de Mesola et sur la côte

1) Les entrées de la mer du côté Est du Bois de Mesola

2) les pigeons ramiers en vol de retour et/ou escale à Mesola

3)  les pigeons ramiers et la sortie du côté Ouest de la forêt

4) La comparaison da la sortie sur le côté Ouest du bois de Mesola avec la migration sur les Apennins

G) Hivernage au Bois de Mesola année 2018/2019

H) Conclusion

I)Les méthodes adoptées pour les enquêtes

1) la cartographie du livret des données

2) Photos explicatives pour la détection de l’âge et des maladies relevées sur les prélèvements

3) les modalités de la carte d’enquête

PRESENTATION DES PARTICIPANTS ET REMERCIMENTS

Organisation des recensements sur les Appenins Mr Rinaldo Bucchi

Organisation des recensements à Mesola Mr Denis Bianchi

Informatisation des données, traitement des textes, graphiques, cartes et photos Mr Denis Bianchi

Les participants à la surveillance de la migration sur les Apennins sont les:

Mr Borelli Graziano, Sangiorgi Domanico, Fontanini Danilo, Calamai Nicola, Fiorino Giovanni, Palli Enrico e Francesco, Solaroli Ildebrando et Gessi Franco.

Les participants à la surveillance de la migration et de l’escale au Bois de la Mesola sont les:

Mr.Roberto Valentini, Giuseppe Rossi, Pausini Renzo, Paolo Porcù, Alberto Barboni, Morris Ceccarelli,  Matteo Guidi et Denis Bianchi.

Les participants à la surveillance de l’hivernage au Bois de la Mesola sont les:

Mr Rinaldo Bucchi, Enrico Palli, Francesco Palli, Loris Leoni, Luciano Mussolini, Lorenzo Monesi et Denis Bianchi.

Remerciements

Un remerciement spécial à Mr. Stefano Zannini de l’Institut de gestion des Parcs et de la Biodiversité – Delta del Po pour la collaboration apportée au projet mais aussi pour l’engagement de demander, pour le suivi de la migration, la participation volontaire aux  chasseurs autorisés à chasser dans les zones de Préparc existantes autour du Bois de Mesola.

Nos remerciements vont également aux représentants des Associations de chasseurs, des municipalités proches au Bois de Mesola, qui se sont également engagés à demander, pour le suivi de la migration, la participation volontaire aux chasseurs autorisés à chasser dans les territoires de chasse  situées autour du Bois de Mesola.

Un chaleureux remerciement à tous les participants “Paloumayres ” nommés ci-dessus pour la collaboration apportée afin de mener le suivi de la migration en octobre 2018 et le suivi de l’hivernage 2018/2019. Denis Bianchi

La migration du pigeon ramier depuis l’Adriatique jusquà l’Elbe.

La côte adriatique, ses bois, ses forêts de pins, les escales et l’hivernage.

Le Bois de Mesola

La forêt appelée en Italie aussi “boscone” a une superficie de 1.058 hectares.

En 1977, grâce à la présence du Cerf de Mesola et du Daim, la forêt fut déclarée “Réserve naturelle intégrale” entièrement clôturée et surveillée par le Corps fôrestier.

La végétation de la forêt est composée de chênes verts, de tamaris, et même de grands arbres comme le pin domestique, le saule, le peuplier, le chêne ou même le frêne du Sud, le peuplier blanc, l’orme, le chêne noir, le charme, le frêne en fleur, ou les pins et les pins domestiques. 

ils existent aussi des pins marins du côté de la mer Adriatique. 

Une petite forêt donc qui représente l’un des derniers vestiges de la forêt de plaine, mémoire des forêts anciennes qui se trouvaient il ya quelques siècles le long de la côte adriatique.

Le bois de Mesola a une longueur de 7,5 km et une largeur variant de 300 mètres à Nord à 2 km au centre et enfin 1 km à Sud, près de la ville “Volano”.

Pratiquement plus de mille hectares de bois et de tranquillité pour les pigeons ramiers  et pour les pigeons colombins pour quelques jours de repos et de nourriture disponibles à la fois dans l’oasis et dans les plaines cultivées à céréales qui l’entourent sur le côté.

Une alimentation qui influence et a grandement influencé l’hivernage au cours des années selon les cultures.

           

Le bois de Mesola vue depuis la mer                                            

 

La vue depuis l’Adriatique.

 

 

 

 

 

 

 

Le bois de Nordio sur la rive du fleuve Adige

Le Bois de Nordio sur la côte vénitienne

À une vingtaine de kilomètres au nord de Mesola, on trouve une autre forêt qui a également été déclarée “Réserve naturelle intégrale” en 1971.C’est le bois de Nordio qui, bien que beaucoup plus petit, représente lui aussi une autre relique importante des forêts largement répandues dans le passé sur la haute côte adriatique et une autre excellente attraction pour les pigeons ramiers et les colombins.

 

 

 

Les pinèdes de la côte romagnole

Les pinèdes, en allant vers Sud jusqu’à Cervia, sont celles qui bordent immédiatement le bois. Celle de Volano est la première suivie par les sept autres plus petites pinédes des lido jusqu’à arriver aux grandes pinèdes de Ravenne comme la pinède de Mangelli située à sud-est de la vallée de Comacchio et à suivre les autres pinèdes célèbres telles que pinède San Vitale, pinède de Classe et la dernière de Cervia.

Les bois les pinédes, les pigeons ramiers et les colombins

Imaginez ce qu’ils peuvent voir, pigeons ramiers et colombins, losqu’ils sont  encore en haute mer, fatigués de traverser l’Adriatique, en regardant à l’horizon ces 35 kilomètres de bois et de forêts de pins pour un repos bien mérité.

Situées au croisement de deux lignes migratoires, malgrè qu’elles sont comme deux gouttes d’eau au milieu de la mer, les plus importantes forêts sont le Bois de Nordio et le Bois de Mesola suivies par les pinèdes de Ravenne.

 

 

 Nordio, Mesola, les pinèdes et la raison de leur position stratégique 

L’Istrie, si importante au delà de la mer à l’Ouest, est située juste en face du Bois de Mesola flanqué au nord par celui de Nordio et à sud par l’ensemble des pinèdes.

C’est ainsi que Mesola devient une position privilégiée pour un oiseau migrant sur la mer.

Les pigeons ramiers et les colombins du haut de la mer, orientés vers Sud-Ouest, voyent le bois de Mesola et les diverses pinèdes comme des phares dans un avant-poste qui les appelle à un point de repos et de tranquillité.

À long terme, à partir des années soixante-dix, année après année, les pigeons ramiers et les pigeons colombins ont mémorisé cet endroit accueillant où ils peuvent faire une pause et récupérer les énergies nécessaires pour poursuivre la migration.

Le bois de Mesola et ses environs: Quel habitat ?

Très important, le bois en tant que dortoir pour le repos diurne et nocturne des pigeons ramiers migrants, mais beaucoup plus important sont les oasis et les plaines qui l’entourent pour l’abondance de nourriture nécessaire à récupérer des énergies nécessaires pour la poursuite de la migration.

Oui, le bois de Mesola, même s’il est recouvert à 90% par chênes verts dont le fruit est très rechercher par les pigeons ramiers qui s’en sont très gourmands, ne suffira jamais à nourrir ces centaines de milliers de pigeons ramiers présents en escale au mois d’octobre, car le chêne vert n’a  encore pas les glands mûrs.

C’est le territoire qui entoure la forêt sur un rayon de 15/20 km qui réussit très bien à retenir sur place les populations autant affamèes et dépensières d’énergie. C’est au-delà des limites de la forêt, que les centaines et centaines de milliers de pigeons ramiers  bien trop gourmand de cérèales trouvent des résidus de cultures comme le maïs, le soja, et c’est même là que des dizaines de milliers d’entre eux descendent aussi dans les champs d’herbes luzerne à la recherche de petites limasse tout comme des autres dizaines de milliers descendent le jour après que les champs ont été labourès à la recherche de residus de coquillage .

 

Pourquoi dites-vous descendre sur ces sols labourés? mais parce que c’est là, dans ces sols sablonneux de la côte, qu’ils trouvent l’approvisionnement de coquillages et de petites pierres nécessaire à la digestion tout comme le fameux”grit” pour les pigeons dans les volières du monde entier.Un autre élément à ne pas oublier encore plus présent sur l’ensemble du territoire entourant la forêt c’est l’abondance d’eau disponible dans les canaux de drainage comme dans les petits fossés entre les champs.C’est là aussi sur les bords de ces petites lignes d’eau que les pigeons ramiers donneront un de leurs nombreux spectacles étant tous alignés le long des fossés pour descendre progressivement  un peu à la fois dans ces tranchées sombres, comme ils pourraient leur apparaître ces fossés contenant l’eau nécessaire pour se rafraîchir et boire après la nourriture abondante trouvée dans les chaumes.

Les voilà allignés le long des fossés dans des champs pour descendre un peu à la fois se raffraichir et boire. Un vrai spectacle à voir.

Voilà comment avec quelques lignes nous avons expliqué pourquoi un habitat peut devenir si idéal pour l’escale des pigeons ramiers ou une petite forêt réussit à stoper toutes ces populations migrantes mais malheureusement que pour un mois seulement à cause d’une agriculture insidieuse, bien trop agressive laquelle en trois/quattre semaines réussit à faire disparaitre toutes les chaumes existantes sur des centaines de kilomètres carrés en ne permettant plus de nourrir autant de populations qui ne tardent pas à déserter le bois de Mesola comme nous dirons aussi dans la conclusion sur l’hivernage qui continue à chuter inexorablement chaque année depuis plus de 20 ans.

 

 

 

Un spectacle à voir mais on ne voit pas ces immages tous les jours. Les voici bien alignés pour descendre un peu à la fois dans la fossette pour aller boire et se rafraichir.

 

Malgrè tout nous pouvons quand même dire que notre petite fôrets de Mesola gère à chaque automne pendant quarante journées une migration qui nous permet de profiter largement de la vue d’un million environ de pigeons ramiers migrants.

Les trajectoires sur le nord de l’Italie et vers l’île Elbe

 

 

                                   Les trajectoires sur l’Europe

 

 

La migration vers le bois de Mesola et sur la côte

En ce qui concerne la migration à cet endroit, il faut prendre en compte que en étant une forêt au bord de l’Adriatique avec plus de mille hectares, elle ressemble tout  comme à un aéroport.

Il y a là en automne un très fort mouvement de pigeons ramiers qui peut tromper facilement un simple observateur.

En fait, il y a trois situations concernant l’observation des vols de pigeons ramiers dans les cieux de cet endroit.

Autour de la forêt, nous avons des populations de pigeons ramiers qu’ils proviennent en passant par l’Istrie depuis Nord et Nord-Est ou depuis le long de la côte vénitienne, puis nous avons des populations de pigeons ramiers en escale à la recherche de chaume dans les champs des différents territoires municipaux qui entourent la forêt, et encore une troisième situation avec des vols de pigeons ramiers en dèpart  après une certaine période d’escale dans la fôret.

Ci-dessous la photo/carte avec les trajectoires de la migration

 

 

Le détail de la migration vers le bois de Mesola et jusqu’à l’Île Elbe

Les quatre situations différentes que nous analyserons sur la base des données de surveillance:

1°) Les entrées du côté de l’Est

2°) l’escale avec les pigeons ramiers de retour au bois

3°) Les départs du côté de l’Ouest

4°) La comparaison des départs, après l’escale, avec la migration sur les Apennins

1 °) Les entrées du côté de la mer à Est du bois de Mesola 

 

Le graphique représente (en quantité et dates) ce qu’ils ont pu détecter et transmettre les deux observateurs qui ne sont pas dans le domaine de la chasse au pigeon ramier mais qui se sont positionnés (pendant trop peu de jours) sur deux points d’arrivée de la mer, l’un dans la municipalité de Goro, à l’est de la forêt, l’autre (chasseur d’anatidés) situé à Pila où il aperçevait des pigeons ramiers  arriver sur la mer allant en direction du Sud-Ouest vers le  bois de Mesola.

Le nombre total de jours d’enquêtes n’est que 7, avec un total de 26550 pigeons ramiers venant tous d’Istrie et qui ont vu leur entrée se faire par la mer  du côté Nord-Est.

Nous faisons remarquer que, en n’ayant pas eu assez de observateurs et en plus seulement pour quelque journée pour cette première année, le grafique montre seulement une petite portion de ce que effectivement est la migration qui rentre au bois de la Mesola. 

pigeons ramiers observés : 26550 avec une moyenne de 13225 à observateur

Vols entrants observés: 57 pour une moyenne de 465 pigeons par vol.

Journées de surveillance: 7 jours avec une moyenne de 3,5 jours par observateur.

Deux jours de pointe quand même dans ces 7 jours : les 6 et 7 octobre avec 19.800 pigeons ramiers, dont 12.000 à Pila, 3.000 à Goro le 6 octobre et 4.800 autres ont été signalés le 7 octobre à Goro.

Par souci de précision:

a Pila 30 vols d’environ 250 pigeons plus 3 vols de plus de 1500 pigeons ramiers le 6 octobre et 3 vols de 1000 pigeons ramiers le 6 octobre à Goro. Le 7 octobre, il y avait 4 vols de 1200 pigeons ramiers à Goro. Dans les mêmes endroits, 5 autres jours pour 17 vols et 5750 pigeons ramiers ont été aperçus.

Nous notons que toutes les données ont été réalisées entre 8h00 et 11h40.

Certainement, dans les différents jours et même dans les deux jours de pointe, d’autres nombreux pigeons ramiers seront arrivées dans l’après-midi, mais malheureusement, nos deux observateurs n’étaient pas présents.

Prélèvements

inexistant, car les chasseurs/observateurs ne signalent aucun pigeons ramiers capturés.

Classe de vols entrants: V4 (101 à 300) V5 (plus de 300)

Un total de 57 vols ont été enregistrés avec une moyenne de 465 pigeons ramiers par vol.

Nous avons pour la classe de vol V4 45 vols et V5 12 vols dont les pourcentages  sont 79% de type V4 et 21% de type V5

Hauteur des vol et considération : A = (plus de 250 m), M (de 100 à 250)

Dans les 7 jours de données nous avons pour les 5 jours avec le vent du nord des hauteurs de vol A très élevées de 250-300 à 6/700 mètres et même plus alors que pour 2 jours avec les vents du S-O nous avons les hauteurs qui deviennent de type M moyennes à cause des vents contraires.

Compte tenu des observations en mer et du fait que, malgré des vents contraires, les pigeons ramiers sont arrivés sur la côte avec des hauteurs moyennes M, il n’est pas exclu que même les jours de vent d’Ouest les hauteurs de traversée en mer soient toujours élevées (trouvant les pigeons ramiers en hauteur des couloirs favorables) mais à l’approche de la côte, les valeurs moyennes chutent davantage.

les oraires  d’observations du côté Est et une importante considération à prendre en compte.

Comme nous l’avons dit, les observations ont également débuté très tôt le matin c’est à dire à 7/8 heures du côté Est. Cette chose laisse supposer que les départs d’Istrie, dont l’entre-terre se trouve environ à 100/110 km de la côte italienne, ont des horaires de départ très précoce avant l’aube.

Si l’on tient compte du fait que le 6 octobre 2018 avec une journée de pointe, la lune étant aux derniers jours de la phase de déclin, avec des arrivées aussi tôt que 8h.00, nous pouvons dire que les pigeons ramiers ont montré à nouveau que ni la mer et ni l’obscurité les effraient lors de la migration même avec des conditions météorologiques instables….mais mais mais…. nous savons qu’il existe déjà des témoignages plus que confirmés de la migration nocturne du pigeon ramier.

Mais si les conditions météorologiques du 6 octobre détectées par la station météorologique de Ferrare (y compris Mesola) étaient plutôt comme dans le diagramme ci-dessous:

temp.moyenne 16 ° C temp. 14 ° C maximum 18 ° C vents de N-E modérés, humidité 87%, ciel voilé et nuageux avec risque de pluie, pression au niveau de la mer de 1017 mb en chute et une luminosité de la lune seulement à 13,7 % il faut vraiment méditer sur la forte capacité de l’oiseau bleu à migrer en toute sécurité même la nuit au-dessus de la mer avec très peu de luminosité et un meteo instable vue qu’ils sont  partis plus ou moins d’Istrie vers 06h.30 pour arriver sur la côte italienne à 8h.00 avec un ciel nuageux et possibilité de pluie.

             Voici les photos/cartes du côté Ouest du Bois de Mesola

Dans la photo ici : en rouge, bleu et jaune les positions des points de surveillance autour du bois de Mesola.

 

              Ci-dessous les positions du 2°observateur et en plus la position sur le côté Est du 3°observateur. 

Ici en jaune les positions d’un autre observateur et en bleu l’observateur du côté Est. Les points blancs sont les lignes de la migration qui arrive/rentre vers le bois et qui sort/dèpart du bois.

Les photos/reportages de l’observateur plaçé à Est du bois sur la commune de Goro

La photo montre un des trois gros vols qui sont arrivés le 6 octobre à 8h.41 sul le côté Est du bois de la Mesola. Photos reçues avec le commentaire de Mr. Matteo Guidi

La photo avec le commentaire de Mr. Matteo Guidi montre que 2 vols de ce genre sont arrivés le 10 octobre à 11h.00 et 11h.30.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette photo avec commentaire de Mr.Matteo Guidi montre et dit que 4 gros vols de ce genre ( des milliers de pigeons ramiers à chaque vol) sont arrivés sur le côté Est le 07 octobre à 7h.23.

Voici quelques photos/cartes sur les entrées à Est du côté de la mer Adriatique 

Le reportage de Morris Ceccarelli du 6 octobre et les trajectoires des pigeons ramiers

La photo/carte ici montre la trajectoire de tout les vols observés par Mr. Morris Ceccarelli qui se trouvait toujour sur la pointe du Delta du fleuve Po’. Les vols arrivaient directement depuis la mer et donc depuis l’Istrie qui se trouve en face de l’autre côté de la mer Adriatique.

 

 

 

 

Cette photo/carte montre dans le détail la direction de tous les vols vus par Mr. Morris Ceccarelli depuis la pointe du Delta Po’ et tous les vols vus par Mr.Matteo Guidi à côté du bois (Est). 

2°) Les pigeons ramiers de retour ou en escale/stopover au bois de Mesola

                                       

 

 

Le graphique au-dessus montre la tendance du flux de retour des pigeons ramiers vers le bois de Mesola pour chaque journée de surveillance. Les observateurs sont toujours et seulement les deux mêmes mais les données montrent cependant que l’escale au bois de Mesola a commencé tout de suite au début d’octobre mais il a finit très tôt dans la troisième semaine d’octobre par rapport aux années précédentes où l’escale pouvait durer jusqu’en demie-novembre.

Bien visible que les derniers jours du mois d’octobre nous n’avons pas vu les pigeons ramiers en stopover, alors que plus rien n’on plus revenait dans les jours suivants. Mesola la dernière semaine d’octobre était incapable d’arrêter les dernières populations de pigeons ramiers et de colombins migrants malgré que la migration a continué jusqu’à demi-novembre.

Pigeons ramiers de retour observés par les deux observateurs: 

9595 avec une moyenne de 4795 pigeons par observateur.

Vols de retour observés: 71 avec une moyenne de 135 pigeons à l’observatoire.

Pigeons ramiers capturés: Veuillez vous reporter au chapître de la note de la migration partant du côté Ouest.

Journées consacrés à la chasse: (6 + 13) = 19, mais seulement 12 jours sont les journées dans lesquelles les pigeons sont retournés au bois ce qui fait le 63% du nombre total de jours.

Type de vol:   V1(1 à 10) V2(11 à 50) V3 (51 à 100),V4(101 à 300)  V5 audessue 300

Quantité par vol: V1 1 vol – V2 14 vols- V3 21vols – V4 31vols – V5 4vols

Les pourcentages: V1 1,4% V2 19,7% V3 29,5% V4 43,7% V5 5,7%

En ce qui concerne les grands vols de type V5 (plus de 300 pigeons ramiers) on relève une faible signalation et cela démontre que le flux de retour des pigeons ramiers à la recherche de pâturages à Mesola est pour la plupart fait de vols V4, V3 et V2 soit environ 93% dont 73% V4 et V3 ensemble.

Les V5 sont décidément des vols qui décide bien de partire pour la migration bien que parfois quelques vols V5 (5,7%) font retour vers la forêt le soir.

Nous avons décidé de ne pas faire signaler les vols de moins de 10 pigeons ramiers car, vous pouvez bien comprendre que, nous ne voulions pas rendre difficile dans ce lieu l’activité contemporaine de la chasse avec les activités de surveillance.

Hauteurs des vols: A (plus de 250 m.) M (de 100 à 250 m.) B (de 0 à 100 m.) 

12 sont les jours où il y a eu du retour:

A 100% pour 3 jours, A + B à 50% pour 1 jour et pour 1 jour encore de (75% de A et 25% B) A + M à 50% x 1 jour.

B à 100% pour 5 jours M + B pour 1 jour (M à 75% + B à 25%). 

Tout cela à prouver que les vols de retour sont plus bas pour la recherche de pâturages.

Considérant que la hauteur moyenne M est la hauteur au-delà de la portée du fusil jusqu’à 200/250 mètres environ c’est celle qui mérite quand même la chasse dans les champs nous savons tous aussi que les hauteurs de type A à plus de 250 mètres rendent la tâche beaucoup plus difficile car ces vols là sortent du bois seulement pour migrer et non pas pour se nourire.

les oraires des vols de retour 

De 08h.00 à 09h.00 pour la sortie du matin et ensuite de 12h.00 à 15h.30/16h.00 pendant l’après-midi.

3°) Les pigeons ramiers et le dèpart du côté Ouest après l’escale 

Le graphique montre l’évolution du flux migratoire (en quantités et dates), qui s’est développé du 1 octobre au 3 novembre à l’Ouest du Bois de Mesola.

Bien visibile ici la pointe du jour 17 octobre et à témoignages ici en dessous le lien de la video du 16 octobre ou l’ont peut voir l’énorme quantitée de piegons ramiers présents au bois de Mesola.

https://youtu.be/HPLpHrvhDdA

Le graphique illustre les quantités et les dates de départ et nous voyons très bien que depuis le 24 octobre il n’y a plus eu de signalations remarquable  pour cette année 2018 ayant le bois commencé à se vider la troisième semaine d’octobre.

Le bois de Mesola n’a pratiquement rien arrêté après la troisième semaine et il s’est vidée le 03 novembre.

Dans ce graphique  nous avons signalés seulement les départs vers l’Ouest c’est à dire la  migration qui quitte le bois de Mesola. Les vols aller-retour typiques de l’escale n’ont pas été inclus dans le graphique.

Les surveillants  ne sont que deux  mais les données montrent également  que la migration est très grande  après l’escale dans le bois de Mesola. 

Vu que la forêt mesure près de 7 km de long, réfléchissez au nombre de surveillants possibles et au nombre de vols de pigeons ramiers  qui pouvaient être compter si on avaient  eu une participation plus massive de chasseurs. 

Malgré cette manque de participation pour cette première année de suivi, nous pouvons quand même dire que :

Le nombre total de pigeons observés est de : 67155, dont 57560 sont les sorties et 9595 les retours. Nous avons donc une moyenne générale de 33577 pigeons observés pour chaque observateur.

Considérant que le vole en aller – retour est théoriquement observé deux fois, nous avons 67155 – (9595 + 9595) = 47965 pigeons en migration pure pour les observations du côté Ouest de la forêt après l’escale.

Vols au départ observés: 250 avec une moyenne de 125 vols par observateur.

Pigeons ramiers capturés: 344 avec une moyenne de 177 par post de chasse/observation.

Jours consacrés à la chasse: (6 + 13) = 19: 2 = 9,5 est le nombre moyen de jours consacrés à la chasse. Douze sur le total  seulement les journées pendant lesquelles les Pigeons ramiers faisaient retour au bois de Mesola et c’est à dire 63% du montant par journée.

5 les journées de pointe pour la migration : 13 – 17 – 20 – 21 octobre + le 03 novembre pris en considération ici comme ayant été une journée avec 2080 observations d’un seul observateur après plusieurs jours consécutifs de migration régulière et une escale presque nulle.

Les pourcentages entre Pigeon ramier adulte et jeune

Pour ce calcul, nous devons nous référer aussi aux 9595 pigeons de retour qui conduisent à 57560 + 9595 = 67155 le nombre total de pigeons ramiers sortie du côté est.

Le pourcentage du prélèvement par rapport au total des observations est égal à 0,51%.

Classes d’âge des pigeons capturés: Jeunes 49 + Immatures 98 + Adultes 197 = 344 en total

Le pourcentage de pigeons ramiers adultes représente 57% du total des captures.

En ce qui concerne les maladies détectées dans les captures de 2018 une unique capture sur le total des  prélévements  indiquait un gonflement au-dessus du bec, symptôme typique de la Variole du pigeon.

Le pourcentage de pigeons ramiers immatures avec les très jeunes représente 43% du total des captures.

À cet égard des très jeunes pigeons capturés, nous tenons à souligner que sur les 49 captures, 30 ont été effectuées le 8 octobre et les autres 19 au cours du mois d’octobre, dont les 5 dernières le 24 octobre, ce qui signifie qu’il existe une certitude concrète que le pigeon ramier cesse de se reproduire bien au-delà du mois d’août si des très jeunes pigeons migrants arrivent à la fin du mois d’octobre sur l’Italie.

Classes de vol à la sortie du bois:

La quantité de pigeons ramiers en vol est classée selon ces 4 paramètres :

V1 jusqu’à 10 – V2 de 11 à 50 – V3 de 51 à 100 – V4 de 101 à 300 – V5 de plus de 300

Nous avons pour les 250 vols sortants:

 V1 3 vols V2 23 vols V3 48 vols V4 127 vols V5 49 vols

Les pourcentages des classes de vol sont:

V1 1,2% V2 9,2% V3 19,2% V4 50,8% V5 19,6%

Hauteurs des vols: A (plus de 250 mt.) M (de 100 à 250 mt.) B (jusqu’à 100 mt.)               

En ce qui concerne les hauteurs de vol des pigeons ramiers à la sortie, nous avons pour les 13 jours d’un observatoire/chasse 10 jours avec des hauteurs medio-basses M-B et medio-haute M-A à 50% chacune, 2 jours avec les hauteurs A à 100% et 1 un seul jour avec une hauteur faible  B à 50%.

Toujour pour le même observatoire/poste de chasse pour ce qui concerne les vols de retour, nous avons pour les  7 jours de retour des pigeons ramiers:

3 jours avec vols de retour à 100%  A

1 jour avec 50% de vols moyen et haut  M-A

1 journée avec 50% de vols de retour haut et bas A-B

2 jours avec 100% vols bas B

En ce qui concerne le deuxième observatoire/poste de chasse, nous disposons de 6 journées d’enquêtes:

1 °) 5 jours qui mettent en évidence pour les sorties:

Niveaux moyens – bas M-B avec un pourcentage moyen de 75% pour les plus bas B et 25% pour les moyens M. L’autre journée, en revanche, affiche des altitudes moyennes hautes  M-A avec un pourcentage de 80% haut A.

2 °) En ce qui concerne toujours les observations de pigeons ramiers du côté Ouest, nous avons:

3 jours avec des hauteurs à 100% basse B, 1 jour avec des hauteurs Moyenne-Haute   M-A dont haute A à 80% et 1 jour avec des hauteurs moyennes M 100%.

Oraires d’observation des vols sortants du bois.

Pour les jours de pointe : de 7h15/8h00 à 15h30/16h00.

Lors des journées avec une migration normale il y a parfois, mais pas toujours (ce n’est pas une règle), une interruption des sorties du bois de Mesola de 9h.00 à 13h.00.

Nous soulignons les sorties à partir de 11h.00 pendant deux journées caractérisées par le brouillard le matin jusqu’à 11h.00.

Par expérience personnelle nous savons tous que les pigeons ramiers survolent le brouillard autant pour les vols de migration que pour les vols en escale, mais nous ne pouvons pas voire tels mouvements et cette chose empêche aux observateur de  signaler les sorties des pigeons ramiers.

Ont les entend très bien voler au dessus du brouillard mais on ne les voit pas.

4°) La comparaison avec la migration sur les Apennins

Avant de terminer la relation sur la migration et l’escale nous voulons  examiner de plus près la migration en illustrant un dernier graphique très intéressant. Le graphique ci-dessous montre la correspondance très nette sur la directrice Nord-Est/ Sud-Ouest entre les départs de Mesola et les observations sur les Apennins effectuées par les observateurs de MSM (Surveillance Selective Migration) dans l’étude suivie par Mr. Rinaldo Bucchi. De toute évidence que Mesola (ici en bleu sur le graphique) indique des valeurs bien inférieures à celles qui constituent la réalité de Mesola, car nous devons tenir compte du fait que nous n’avions que deux observateurs, alors que les deux signalations  (couleur jaune et vert) relevées dans MSM ( Surveillance Sélective de la Migration) de Rinaldo Bucchi ont été faite avec 9 observateurs. On sait très bien qu’avec une plus grande participation, Mesola aurait confirmé des valeurs totales sur l’ordre de centaines de milliers de départ. Voir ici la connexion Internet au rapport de l’étude MSM:

https://www.ilcolombaccio.it/CMS/wp-content/uploads/2019/01/Premessa-2018-ok1-converted.pdf

Dans le graphique ci-dessous malgré tout Mesola montre également que déjà depuis le début du mois des pigeons ramiers migrants se sont arrêtés même si les arrivées étaient minimales jusqu’au 4 octobre, et en revange même si la migration se poursuivait sur les Apennins, Mesola n’a reçu plus rien à partir du 24 octobre. Bien visible sur le graphique que l’escale des pigeons ramiers à Mesola s’est interrompue déjà depuis le 24 octobre. En plus le 3 novembre Mesola a perdu presque tout ses populations hivernantes ( voir le détail de l’hivernage sans le prochain châpitre).

                               

L‘hivernage au bois de Mesola  année 2018/2019

Détail de l’hivernage:

Premier jour de surveillance hivernale réalisé le 11 décembre 2018 par l’équipe de la région Romagne.

Nous avons observés très peu de pigeons ramiers le long de la route nationale “Romea” pour aller au  Bois de Mesola. Ils y avaient des pigeons ramiers seulement à la hauteur du petit village de “San Giuseppe”. Cette chose ne faisait dèjà bien comprendre que nous allions en voir pas beaucoup même à Mesola. Les observateurs ont été placés à trois points du bois ou la sortie des ramiers était normalement possible. Un point se trouve au nord du bois ou les frères Palli Enrico et Francesco on pu surveiller la sortie en direction du fleuve Po.

Hèlas, très peus de vols ont été aperçus et c’est à dire 3 vols à una hauteur très basse qui faisait comprendre la faible propension des pigeons ramiers à s’éloigner de la forêt.

C’est ce que Lorenzo Monesi nous confirmait dans sa surveillance réalisée en parallèle en Vénétie de l’autre côté du fleuve Po qui longe presque le bois du côté Est.

Rinaldo Bucchi et son ami Loris Leoni qui surveillaient sur le côté ouest du bois en voyaient encore moins. Luciano et moi à Est de la forêt on en voyaient en tout 6 fois seulement, sur toute la longueur de la forêt, dont un vol de 60 unitées dans les champs non cultivées à côté de la pinède existante près de la pointe extrême à sud-est du bois à environ 400 mètres de la mer.

Huit autres pigeons ramiers ont été aperçus pour un instant en vol au-dessus de la forêt, toujours à Est près du monument appelé “la Torre Palù”.

Un autre vol de 50 unités sur les plantes à la lisière du bois au début de la rue Spinazzi, une route blanche qui longe le côté Est du bois jusqu’à son extrémitée à Nord.

Poursuivant encore plus sur la route en direction Nord, 80 pigeons ramiers ont été aperçus à côté d’un petit peuplier qui se trouve sur la rive du chenal blanc presque au bout de la pointe Nord du bois.

En continuant plus loin, nous avons aperçu encore une trentaine de pigeons ramiers posés sur les arbres au milieu du petit bois de “Santa Giustina” , qui n’est rien d’autre qu’un prolongement de forêt isolé situé à environ deux kilomètres au nord de la forêt de Mesola.

Sur le chemin du retour en direction du bois de Mesola, en passant par le côté Ouest du bois de “Santa Giustina”, nous avons vu 25 pigeons ramiers posés à la lisière du bois et la dernière observation de cette journée fu faite au point de surveillance des frères Palli ou un autre vol d’une centaine de pigeons ramiers sont sortis en pointant vers Ouest mais seulement 50 sont partis tandis que les autres sont retournés dans le bois. Pour terminer la journée, nous avons vérifié la présence ou non de pigeons ramiers dans les deux réserves de chasse situés une à Monticelli en province de Ferrara et l’autre à San Basilio en province de Rovigo ( Vénétie), mais toutes les deux elles étaient complètement vides.

Tout ceci démontre un fort témoignage de la pénurie considérable de pigeons ramiers hivernants en décembre 2018 (pas plus de 5/600 au total), comme nous avions déjà précisé dans l’étude du suivi d’octobre où le 3 novembre nous avions évidemment assisté au départ des derniers contingents de migrants qui s’étaient arrêtés en escale à Mesola. .

La migration de 2018 a continué pendant environ dix jours, mais la forêt de Mesola n’a plus réussit arrêter aucun pigeon ramier de migration en raison de la forte pénurie de résidus agricoles tels que le maïs ou les chaumes de soja à cause du “multching” bien trop précoce.

Lorenzo Monesi a signalé la même situation, au-delà du fleuve Po en Vénétie, et c’est à dire  moins de deux dixièmes des pigeons observés par rapport à l’année dernière.

Le 1er jour de surveillance effectué par Lorenzo en province de Rovigo ( Vénétie) le 20/11/2018

Lorenzo écrit: 

Je suis passé par les endroits où je les avais trouvés l’année dernière mais je n’ai vu qu’un arbre ou il y avait une trentaine de pigeons ramiers. 

Sur les plaines inondables du Po di Goro, du côté de Mesola, il a vu que 2 vols de 20/30 sujets.

Malheureusement le manque de pâturages, plus nombreux en hiver 2017/2018, n’a pas favorisé la permanence des pigeons ramiers non plus sur le côté Est du bois de Mesola en Vénétie.

2ème journée de surveillance réalisée par Lorenzo en province de Rovigo ( Vénétie) le 12/12/18.

La faible présence de 30 pigeons ramiers seulement est encore confirmée dans les endroits où, en 2017/18 sur les plaines inondables de la ville “Taglio di Po”, il y en avait de 2 à 3000.

Dans les arbres recouvert de lierre, il n’y avait  que 120/150 pigeons ramiers et le même nombre près de la commune d’Adria.

Lorenzo a observé aussi près de la ville “Porto Tolle” seulement 150/200 pogeons ramiers dans une petite forêt malgré que la chasse y soit interdite. 

Une particularité que Lorenzo n’avait jamais observée auparavant: dans le gésier et dans l’estomac de quelques pigeons ramiers capturés le samedi avant, il a trouvé des fruits de bois de l’espèce “sorbus hostili”.Ce sont des fruits que généralement seulement les merles et les grives mangent. Voilà donc un témoignage d’une condition d’adaptement des pigeons ramiers à se nourir de toute sorte de fruits pour éviter de se déplacer sans mourire de faim.

Deuxième journée de surveillance réalisée par Denis le 07/01/2019.

Le peu de pigeons ramiers posés dans les arbres des zones interdites à la chasse le long de la route nationale “Romea” vu me donnait de nouveau le signal de la grande pénurie de populations hivernantes. 

Malgré un meteo bien clair avec du brouillard tôt le matin et des températures en hausse tout au long de la journée c’est triste à dire il n’y avait presque pas de pigeons ramiers.

J’aurais observés  si et non 200 pigeons ramiers sur les deux côtés au bord et le long de toute la forêt uniquement là où il y a de très vieux peupliers recouverts de lierre.

Ce sont les seuls endroits où je pouvais voir quelques pigeons ramiers.

Il n’y avait pas de mouvement vers l’extérieur et encore moins de présence dans les plaines autour du bois jusqu’à 10/15 km de distance et autant dans les divers reboisements existants dans les allentours du bois de Mesola.

Il n’y avait même plus la population de pigeons ramiers sédentaires qui sont généralement habitués à se poser sur des fils électriques dans les plaines près de Volano.

Tout cela à dire malheureusement que l’hivernage du pigeon ramier est en train de s’épuiser touours plus chaque année malgré qu’il y a chaque année une forte hausse de la migration en octobre.  

               

                     Les lieux d’observation en période d’hivernage

                                               En dessous les trajectoires des pigeons ramiers depuis et sur le Bois de Mesola

Conclusion sur la migration le long de la côte nord de l’Adriatique, l’escale et l’hivernage à Mesola

En ce qui concerne le bois de Nordio, le bois de Mesola et également vers le Sud ou nous trouvons  toutes les pinèdes de la côte romagnole, la migration des pigeons ramiers augmente considérablement chaque année, de même que l’escale d’octobre, car probablement nous retenons que les pigeons ramiers du Nord Europe ont abbandonné l’ancienne voie au Nord des Alpes et ils ont fondamentalement déviée la trajectoire en passant chaque année de plus en plus par la Porte de Moravie pour continuer la migration en dessous des Alpes sur la plaine du Pô où ils trouvent de la nourriture en abondance pour des escales. 

Parmi les quelques données dont nous disposons sur la migration pour cette première année d’observations, nous souhaitons souligner le fait qu’il nous est absolument impossible d’évaluer comment nous souhaitions la taille de la migration, et encore moins l’ampleur de l’escale, c’est-à-dire le nombre de populations présentes en octobre au Bois de Mesola. 

Nous savons quand même que nous pourrions multiplier  même par 15/20  les cifres ici presentées.

Le temps des escales au Bois de Nordio et au Bois de Mesola est évidemment influencé chaque année par divers facteurs tels que les conditions climatiques (pression atmosphérique, pics de pression atmosférique, vents, conditions météorologiques, etc.) et surtout par l’existence ou non des résidus des cultures telles que le maïs et le soja qu’ils existent toujours de moins en moins dans l’oasis entourant les forêts.

En fait, cette année, vers la fin du mois d’octobre, après plusieurs jours de migration, le 3 novembre, Bosco Mesola a perdu tout le capital de son hivernage. 

Considérant que ces dernières observations (2150 pigeons ramiers en départ le 3 novembre) ne concernent qu’un seul observateur, on peut bien imaginer que les dèparts du 3 novembre auront été dans la  réalité beaucoup plus. L’absence de ces hivernants a  été ensuite confirmée par la surveillance hivernale effectuée en décembre 2018, où nous signalions seulement 500 pigeons ramiers présents au bois de Mesola. 

Comme déjà mentionné l’année dernière dans la conclusion de la surveillance hivernale 2017, nous pouvons vraiment, sans ombre d’erreur, confirmer qu’au Bois de Mesola seulement lors de la migration d’automne les populations de pigeons ramiers (Columba palumbus) et de pigeons colombins (Columba oenas) sont en très très forte hausse.

Ces populations migrantes utilisent la forêt comme zone de dortoir et les chaumes des cultivations dans l’oasi en faisant un arrêt ou escale plus ou moins prolongé en fonction de la situation climatique mais aussi et surtout en fonction de la situation agricole existante.

Le bois de Mesola, qui pourrait potentiellement faire hiverner plus de cent mille pigeons ramiers pendant tout l’hiver, comme il faisait y a une trentaine  d’années, bloque de moins en moins les populations de migrants à cause d’une agriculture trop intensive qui ne favorise plus les conditions idéales. Après l’escale d’octobre dans les différentes forêts de la côte Adriatique, les pigeons ramiers et les pigeons colombins poursuivent leur migration en direction de la plaine du Po’ et des Apennins Toscano-Émiliens pour atteindre leurs destinations d’hivernage respectives en France, dans la péninsule Ibérique, ainsi que vers l’île d’Elbe et la Sardaigne et à suivre selon certaines signalations des chasseurs résidents en Sardeigne une certaine petite quantitée s’en va même vers l’Afrique.

Les méthodes adoptées pour les enquêtes sur la migration et l’hivernage

Explications pour une écriture correcte des observations

Pour chaque jour, vous devez noter:

1) La position du post de chasse sur la carte centrale du livret avec une croix et en plus le numéro progressif du jour (en cas de déplacement éventuel, placez une seconde croix en insérant le même numéro progressif + la lettre A).

2) La date et le numéro du jour progressif avec les heures de début et de fin.

3) La situation météorologique qui prévaut.

4) La direction du vent dominant.

5) La quantité de chasseurs au post de chasse (nécessaire pour calculer l’effort de chasse)

6) La quantité des prélèvements en identifiant les sujets adultes, jeunes avec collette blanche dèjà formée et jeunes sans collette blanche (pour l’âge, voir les photographies explicatives jointes dans le livret).

NB: les pigeons ramiers peuvent avoir une collete complète et sembler apparemment adultes mais ils ne le sont pas s’ils ont les bords des grandes couvertures rougeâtres (plumes des ailes).

7 °) En cas possible de parasitose ou de maladie de pigeon voir les photos explicatives et signalez la maladie de vos prélèvements.

NB: le pourcentage de sujets malades représentera moins de 0,5% du total prélevé et même moins, mais les données restent très importantes et doivent être notées.

Il est recommandé d’indiquer toujour la position de chasse sur la page centrale en cochant sur la carte une croix qui doit figurer à côté du numéro progressif de la journée.

Dans le cas de deux chasseurs, l’un des deux chasseurs ne doit pas signaler les observations dans son livret, mais doit indiquer la date et le numéro de la journée, et le point du lieu de chasse qui sera évidement le même que l’autre chasseur.

2) Dans chaque observation il doit être notée:

L’Oraire et si ce sont des vols  qui rentrent dans le bois ou sortent du bois.

Chose très importante à noter: si ils sortent du bois ou si ils rentrent au bois car selon l’endroit des données à Est ou à Ouest  et selon les  horaires nous pouvons comprendre  si c’est de l’escale, ou de la migration pure (du dèpart ou des entrées).

La hauteur estimée des vols : B de 0 à 100 mt. M de 100 à 250 mt. A au dessus de 250  mètres.

La quantité formant chaque vol (ne pas signaler les sujets isolés et les vols jusqu’à dix unités c’est à dire vol type V1.

Pour le comptage des gros vols  il faut  adopter la méthodologie expliquée ci-dessous.

Comment faire le comptage d’un vol

La réalisation du comptage d’un vol de pigeons ramiers sera facile si le vol est petit (moins de 30-40 / 50 unités), autrement c’est plus compliqué et réalisable que par “grillage d’estimation”, c’est-à-dire:

compter un cercle dans le vol et vous le surposer mentalement et rapidement à la masse totale du vol et puis vous quantifiez les surpositions mentalment. 

De cette façon vous pouvez compter des vols très nombreux lors des départs depuis le bois de Mesola.

Pour les gros envols de milliers et milliers de pigeons ramiers depuis Mesola, chose très possible en quelques journées particulières, l’unique sistème de comptage sera seulement possible avec une séquence vidéo dont la durée est exprimée en minutes consécutives de passage/à vol et longueur estimée.

Cette chose peut se produire lors de la sortie du côté ouest de la forêt en direction de la route nationale “Romea” vers le Sud-Ouest 12 /24 ou 48 heurs après des hausses de pression atmosfèrique d’une seule journée en n’importe quelle situation de meteo.

Il est conseillé d’utiliser une mauvaise copie pour relever les observations pendant la journée de chasse et recopier ensuite dans la page du livret de signalations.

En cas d’erreurs dans les pages du livret, ne déchirez pas les pages mais annullez-les avec une croix sur toute la page.

La carte du cahier d’enquête pour marquer la position et le numéro progressif de la journée de chasse

                                 Photos explicatives pour la détection de l’âge et des maladies des captures

Bien visibile ici l’aile d’un pigeon ramier jeune. il a les ailes avec  le bord des plumes roussâtre. Malgré qu’il pourrait avoir une collette blanche au cou il sera quand même un jeune pigeon ramier.

Bien visibile ici l’aile d’un pigeon ramier adulte.les plumes n’ont pas le bord roussâtre.

 

 

 

 

 

 

 

 

                                La photo pour le contrôle des prélèvements en cas de sintomes de maladie

Bien visibile les sintomes typiques de la tricomoniasi et de la  variole du pigeon

 

                       Les méthodes de registration des observations

                                                          Ci-dessous, la carte de registration des données

 

 

 

Bibliographie

Sito ufficiale  Club Italiano del Colombaccio

https://www.ilcolombaccio.it/CMS/

Ferrara terra e acqua portale ufficiale provincia di Ferrara.

http://www.ferraraterraeacqua.it/it/mesola/scopri-il-territorio/ambiente-e-natura/parchi-riserve-naturali/riserva-naturale-bosco-della-mesola-parco-delta-del-po

Il bosco di Nordio

Parks.it

http://www.parks.it/riserva.bosco.nordio/par.php

Le pinete di Ravenna

http://www.turismo.ra.it/ita/Scopri-il-territorio/Ambiente-e-natura/Mare_-spiagge/Pinete

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CAVINA Enrico, BUCCHI Rinaldo ,BIANCHI Denis ,FELIGETTI Vasco,GIOVANETTI Graziano, GIANNERINI Sauro , BECECCO Luca — “ La MIGRAZIONE AUTUNNALE del COLOMBACCIO ( Columba palumbus )in ITALIA” -Book 2018 -Edited by Club Italiano del Colombaccio – published

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Hobson, K. A., H. Lormée, S. L. Van Wilgenburg, L. I. Wassenaar, and J. M. Boutin. 2009. Stable isotopes (δD) delineate the origins and migratory connectivity of harvested animals: The case of European woodpigeons. Journal of Applied Ecology 46: 572–581.

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Avis-Ibis FES –Bibliography of Common Wood-pigeon ( Columba palumbus ) 2014 Available

from http://avis.indianbiodiversity.org/bibliography-of-columbiformes-columbidae-pigeons-and- doves/bibliography-of-common-wood-pigeon-columba-palumbus.html

Monitoraggio dei colombacci svernanti édité par Denis Bianchi

https://www.ilcolombaccio.it/CMS/category/monitoraggio-svernanti/

MSM Monitoraggio selettivo migrazione édité par Rinaldo Bucchi

https://www.ilcolombaccio.it/CMS/wp-content/uploads/2019/01/Premessa-2018-ok1-converted.pdf

MCL Migrazione Colombaccio Live édité par Cavina E.

https://journal.ilcolombaccio.it/mcl-monitoraggio-colombaccio-live-over-view-2018-2017/

GIORNALE ITALIANO DELLA RICERCA SUL COLOMBACCIO de Cavina E.

https://www.ilcolombaccio.it/CMS/giornale-italiano-della-ricerca-sul-colombaccio/

Cavina E.- 2019 . Monitoraggio Colombaccio Live : sintesi conclusiva Overview 2017-2018 –

https://journal.ilcolombaccio.it/mcl-monitoraggio-colombaccio-live-over-view-2018-2017/ 

Denis Bianchi: canale you tube avec la playlist des video faites a Mesola: depuis  la playlist choisir  dans l’album :Colombacci in migrazione e stopover al bosco della Mesola :

https://www.youtube.com/channel/UCX0_iyEJK7CuXIyBajrCj9w/playlists